WEC
La Vanwall de retour en piste, cette fois au Lausitzring
20 juil. 2022 • 22:16
Photo : Twitter Tom Dillmann
La Vanwall LMH est actuellement en essais sur le Lausitzring avec Tom Dillmann au volant. Le prototype Hypercar qui répond à la réglementation LMH poursuit son développement avant une entrée en compétition la saison prochaine en WEC.
Les essais doivent se poursuivre demain sous une température qui s'annonce aussi chaude qu'aujourd'hui. Rappelons que le prototype Vanwall est conçu et développé par la structure de Colin Kolles dirigée par Boris Bermes.
Commentaires (13)
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GaetMin
21 juil. 2022 • 11:25
Denis Gicquel
21 juil. 2022 • 12:07
En partie d'accord seulement. Pour ce qui concerne la fiabilité des voitures, à partir du moment où on fait un règlement qui permet d'utiliser un moteur de 4200 cc qui sort 600 ch, je ne considère pas que l'on puisse parler de progrès technique. Les Groupe 6 moins de 2 litres de la fin des années 70 sortaient environ 300 ch et les mieux préparées terminaient la course parfois bien classées malgré la présence de nombreuses Groupe 5 et Groupe 6 + 2 litres. A moins de 150 ch/litre, on ne peut pas dire que la Gibson soit un moteur très poussé. Et, comme pour les pneus ou les châssis, comme l'a dit le grand homme, l'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Le règlement ne doit pas avoir pour objectif d'amener toutes les voitures à l'arrivée mais de permettre à celles qui sont bien préparées et bien pilotées de voir le drapeau à damier.
Par ailleurs, les dépenses des équipes ont évolué dans le mauvais sens. Même si on ne peut plus envisager de transporter la voiture sur une remorque (voir l'arrivée de l'Ibec au Mans 78 : https://pbs.twimg.com/media/CcVh5CUW8AEDpIJ.jpg), nous sommes arrivés à des coûts de fonctionnement des équipes plutôt exagérés, qui ne sont d'ailleurs pas la garantie de résultats.
dmeyers
21 juil. 2022 • 12:59
C'est la bonne question ! J'ai lu en début d"année que pour pouvoir s’engager en WEC en Hypercar, il fallait être un constructeur ayant 'pignon sur rue' en est-il de même pour être admis au Mans en LMH ? Si c'est (toujours) le cas, la participation de la Vanwall est plus que largement compromise !
julien36
21 juil. 2022 • 15:15
On critique le LM P2 à présent pour sa trop grande fiabilité. Où doit on se placer ?
Il serait logique que la Vanwall (Kolles) puisse concourir en 2023. Mais ils vont devoir très sérieusement augmenter leur niveau de préparation. Tout aussi sympathique soit elle, elle a comme meilleur résultat une seule arrivée non classée et beaucoup d'abandons avant la nuit.
Pour moi, ma période favorite reste de 66 à 73 avec beaucoup de variété dans les voitures. Le groupe C avait certes beaucoup de constructeurs, mais peu de variété dans les formes (bien qu'impressionnante).
Denis Gicquel
21 juil. 2022 • 21:17
"On critiquait le LMP2 dans les années 2000 pour son manque de fiabilité.
On critique le LM P2 à présent pour sa trop grande fiabilité. Où doit on se placer ?"
Ben, c'est simple, au milieu ! ;-)
Sérieusement, le plus chiant dans le LMP2, c'est qu'il n'y a aucune variété dans les fournisseurs de châssis, les moteurs, les pneus... C'est une formule monotype.
Effectivement, on est loin de la période 1966-73, même si on pourrait étendre cette période un peu plus loin dans la décennie.
Pour ce qui est de la variété des formes, à voir tous les projets en cours, j'ai bien peur qu'on ne soit pas trop loin de ce qui s'est passé à l'époque du Groupe C (même si il y avait peu de ressemblance entre une Sauber, une Jaguar, une Toyota ou une Porsche).