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Porsche Penske Motorsport annonce six nouveaux pilotes

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24 juin. 2022 • 19:30
par
Thibaut Villemant (avec L. Mercier)
S'il faudra encore patienter un peu pour connaître tous les pilotes 2023 du Porsche Penske Motorsport, nous en connaissons déjà huit.
© Porsche

En avril, quand nous avions assisté aux essais de la Porsche LMDh (nous ne connaissions pas encore son appellation officielle) à Spa, Thomas Laudenbach nous avait confié : « Nous avons encore le temps, mais savons disposer d'un contingent de pilotes très performants. » Et force est de constater que le vice-président de Porsche Motorsport ne nous avait pas mentis, puisque c'est dans son giron que l'entité allemande est allée piocher.

 

« Nous nous appuierons, pour nos quatre voitures d'usine, sur des équipages très solides », souligne Urs Kuratle, directeur de l'équipe d'usine LMDh.

© Porsche

Parmi les six heureux élus, deux Français, en l'occurence Kévin Estre et Mathieu Jaminet. L'Allemand André Lotterer va, pour sa part, retrouver sa discipline de cœur*. Seront également réquisitionnés le Danois Michael Christensen, le Belge Laurens Vanthoor et l'Australien Matt Campbell.

 

Pour rappel, deux pilotes avaient déjà officialisés le 18 décembre 2021 (voir ICI), à savoir le Brésilien de 29 ans Felipe Nasr (interview à retrouver ICI) et l'Américain de 33 ans Dane Cameron (interview à retrouver ICI).

Mathieu Jaminet et Matt Campbell. © Porsche

Reste que le groupe est encore incomplet, puisqu'il faut au Porsche Penske Motorsport un total de dix pilotes. Et pour cause, les autos seront emmenées par des trios en WEC et par des duos en IMSA. On imagine que les pigistes réquisitionnés sur l'Endurance Cup - et notamment aux 24 H. de Daytona, aux 12 H. de Sebring et à Petit Le Mans - seront empruntés à l'effectif WEC.

 

Curieusement, malgré sa prestation mancelle et plus encore au vu de son dévouement au projet Porsche LMDh - qu'il a développé tant sur simulateur que sur piste – Frédéric Makowiecki n'a pas été retenu. Pour le moment tout du moins... « Durant la phase initiale de développement, Frédéric Makowiecki a joué un rôle clé, peut-on lire sur le communiqué. Lors du lancement à Weissach en janvier, le Français a fait faire ses premiers mètres à la Porsche 963, voiture à laquelle il a fait aussi faire ses premiers tours de piste dans le simulateur. » Espérons qu'il fera partie des deux derniers pilotes choisis, ce ne serait qu'un juste retour des choses.

Michael Christensen, Laurens Vanthoor et Kevin Estre. © MPS Agency

Il se murmure également qu'un ancien pilote maison pourrait faire son retour. Forcément, on pense immédiatement à Earl Bamber et Nick Tandy, qui continuent à sévir épisodiquement au volant de 911 GT3 R et qui sont aujourd'hui respectivement liés à Cadillac et Corvette.

 

Le premier cité devrait bien revenir en WEC l'an prochain, mais sur la Cadillac du Chip Ganassi Racing au côté d'Alex Lynn. Mais quid de son acolyte britannique, qui a toujours un lien fort avec le constructeur de Zuffenhausen ? L'an prochain, Corvette ne pourra disputer que l'IMSA avec une Corvette GTE transformée pour être éligible en GTD Pro. Pas de WEC à l'horizon (sauf éventuellement en GTE Am), et donc pas d'édition du centenaire des 24 Heures du Mans. Au vu de son niveau de performance et de son passé, Porsche aurait tort de ne pas se pencher sur son cas.

 

Mais comme l'indique le communiqué, « d'autres annonces de pilotes, et notamment l'identité de ceux qui seront réquisitionnés à Daytona, Sebring et Road Atlanta (Petit Le Mans. Ndlr) seront effectués ultérieurement. » Alors encore un peu de patience...

 

 

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* : Il cèdera son baquet au sein du Porsche Formula E Team à Antonio Félix da Costa, lui-même suppléé chez DS par Stoffel Vandoorne.

Commentaires (8)

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Masu83

25 juin. 2022 • 7:18

@GABYSWAN tout le monde ne connais pas le team manager de Corvette et rien n'a été annoncé officiellement, ni officieusement donc faut pas crier au scandale, aujourd'hui rien n'est prévu pour le mans tant qu'une annonce officielle ne sera pas sortie

CLOCLO31

25 juin. 2022 • 11:49

La sensibilité technique , les qualité de vitesse et d'endurance et l'expérience en course de Fred Mako sont reconnues dans le milieu et surtout, ce qui est essentiel, par son employeur.
Pour autant, ça ne lui garantit pas une place dans la future équipe d'usine Porsche: d'autres critères rentrent aussi en ligne de compte dans une compétition qui s'annonce très serrée et plutôt comme une suite de courses de vitesse , comme l'ont démontré en particulier les choix effectués par le team Peugeot : la nationalité, la complémentarité des équipages et peut-être aussi l'âge (quoiqu'il y ait un Romain Dumas pour contre-exemple...)

Cereal8224

25 juin. 2022 • 11:49

Tout à fait d’accord avec Vette76. Porsche aurait pu ouvrir un peu sa palette chromatique. Espérons que Toyota changera ses atours l’an prochain pour rompre avec cette fade et lancinante tendance tricolore.
On pourrait presque lui trouver une autre similitude avec Toyota en observant sa proue qui rappelle un tant soit peu, celle de la 85c, ne serait-ce que par les blocs optiques avant.
En tout cas, avec une telle appellation, saura-t-elle se montrer digne des ses glorieuses aînées 956 et 962?