Le Mans

24 Heures du Mans - Alpine, "la résurrection" avant le départ

24 Heures du Mans
10 juin. 2022 • 14:20
par
lmercier
Le petit coup de boost donné à l'Alpine A480 avant la séance Hyperpole du jeudi a permis au prototype français de se mêler à la lutte pour la pole.
Photo : MPS Agency

Depuis la Journée Test des 24H du Mans, Alpine tourne en 3:32 mn en essais libres avant un 3:29.656 en qualifs. Avant la séance Hyperpole, le législateur a donné un peu d'air à la #36 qui dispute sa dernière saison en WEC et donc au Mans. 

 

Le 3:24.850 bouclé par le très rapide Nicolas Lapierre lors de l'Hyperpole a bien failli placer la #36 en pole des 24 Heures du Mans 2022. Il aura manqué 420 millièmes pour détrôner Toyota de la pole. 

 

"Nous ne cherchons pas un avantage mais juste à être cadré", a déclaré Philippe Sinault ce vendredi matin dans le paddock du Mans. "Cet ajustement nous a bien aidé et amené de la sérénité. Ce n'est pas forcément dans le secteur 2 où l'on gagne du temps car nous sommes mieux dans le troisième secteur. Nous avons pu changer légèrement la cartographie pour avoir plus de charge aéro et plus de confort. C'est un peu une résurrection." 

 

Dans le secteur 3, Nicolas Lapierre a tourné en 1:32.978 contre 1:33.174 à la Toyota de Brendon Hartley, le poleman 2022. Dans le secteur 1, Kamui Kobayashi était le plus rapide en 32.025s (32.247 pour Lapierre). L'Alpine était la plus lente des hypercars dans le secteur 2 avec un 1:19.155 (1:19.045 pour Kobayashi). 

 

"Nico a eu un tour clair dans la partie sinueuse, ce qui est primordial en qualif'", souligne le patron du team Alpine. "Les réglages de la voiture sont légèrement différents pour une séance d'un format de 30 minutes."

 

Alpine devrait s'arrêter tous les 12 tours en course, soit 1 tour plus tôt que la Toyota. "Nous avons beaucoup travaillé sur le réservoir", tient à rappeler Philippe Sinault. "Bien entendu, tout peut évoluer en fonction des circonstances de course."

 

"Jusqu'à maintenant, nous nous plaignions d'avoir du mal à dépasser les LMP2", explique Matthieu Vaxiviere, l'un des trois pilotes de la #36. "Maintenant, c'est un peu mieux. Les nouveaux pneus ne font pas une différence significative ici compte tenu de la longue ligne droite. Les pneumatiques ont le temps de refroidir, donc le changement n'est pas significatif." 

Commentaires (1)

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Steve McQ

10 juin. 2022 • 16:53

Ils auraient mieux fait de se taire.