Pegasus Racing fait son retour au Mans six ans plus tard

La dernière visite de Julien Schell aux 24 Heures du Mans remonte à 2016. Il y a six ans, son équipe Pegasus Racing alignait une Morgan LMP2 pour Ines Taittinger, Rémy Striebig et Léo Roussel. L'écurie strasbourgeoise de la famille Schell reste plus que jamais active sur le circuit dans différents championnats et le Road to Le Mans permet à Pegasus Racing de faire son retour en Sarthe.

Julien Schell serait-il nostalgique du temps passé ? Pas du tout ! Le patron-pilote est juste content d'avoir fait ce qu'il a fait avec sa structure. Sa présence au Mans dans le cadre de la Ligier European Series lui convient parfaitement. 

"Je suis très content de ma relation avec Ligier", a déclaré Julien Schell à Endurance-Info. "Nous avons deux JS P320, deux JS2 R et une JS P4. Ce championnat Ligier European Series me plaît beaucoup."

Au Mans, Dimitri Enjalbert roule sur une JS2 R en compagnie d'Anthony Nahra. Christophe Rousseau partage pour sa part le baquet d'une JS P4 avec David Caussanel, un fidèle de Pegasus Racing. "Dimitri roule avec un jeune pilote qui se donne les moyens de bien faire", précise Julien Schell. "Anthony a de belles perspectives pour l'avenir. En JS2 R, j'ai un duo de pilotes qui roule tour à tour." 

Pour Julien Schell, la Ligier European Series est le championnat idéal. "La série est très à l'écoute des teams", souligne-t-il. "Tout le monde aide à ce que l'on apprécie les meetings. De plus, cela me fait remettre un pied en European Le Mans Series. Les courses sont retransmises, ce qui offre pas mal de retombées."

Ce retour au Mans n'est pas sans faire plaisir à Julien Schell même si son emplacement dans le paddock du championnat lui rappelle quelques mauvais souvenirs car il est situé pile face où Léo Roussel était sorti de la piste il y a quelques années. 

En six ans, les 24 Heures du Mans ont bien évolué avec des équipes qui se sont professionnalisées à outrance, ce qui laisse de moins en moins la place aux plus petites structures. "Je n'ai pas la moindre amertume", sourit Julien Schell. "Si nous avons les moyens de revenir aux 24H du Mans, alors nous reviendrons. Dans le passé, on s'est un peu forcé financièrement à faire cette course. Aujourd'hui, il faut des professionnels et j'ai déjà coché la case du Mans. Avoir une belle équipe en karting, Funyo, Ligier JS2 R, Ligier JS P4 et Ligier JS P320 est ce qui me fait vibrer. En LM P3, on alterne entre l'Ultimate Cup Series et l'Allemagne. Faire une filière interne est quelque chose qui m'intéresse. Nous avons un panel de huit autos."

Pour la petite histoire, Julien Schell roule aussi en Ultimate Cup Series en tant que pilote pour un team autrichien.