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Patrick Pilet (Porsche) : "Il faut s'attendre à une bagarre du premier au dernier tour"

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5 juin. 2018 • 8:31
par
lm@endurance-info.com
Meilleur chrono de la Journée Test des 24 Heures du Mans en GTE-Pro, Patrick Pilet a mis tout le monde d'accord dans les dernières minutes au volant de la Porsche 911 RSR #93 qu'il partage avec Nick Tandy et Earl Bamber. Vainqueur des 12 Heures de Sebring en mars dernier (GTLM), le natif de Auch va disputer ses dixièmes 24 Heures du Mans avec comme particularité de n'avoir roulé que sur ses Porsche 911 au Mans. Une belle fidélité que le pilote officiel de la marque allemande espère transformer par la plus haute marche du podium le dimanche 17 juin à 15 heures."Le Mans, c'est toujours une histoire de compromis", a déclaré Patrick Pilet à l'issue de la Journée Test des 24 Heures du Mans. "Nous ne l'avons pas encore complètement trouvé. C'est la première fois que l'équipe américaine vient rouler au Mans. C'est une belle récompense pour eux et nous allons tout faire pour briller.""Le début de séance a été quelque peu compliqué", souligne le français de la #93. "Nous avons connu un petit souci de balance, ce qui fait qu'on s'est un peu cherché durant la journée. L'équilibre était très bon dans les virages serrés mais il nous manque un peu de vitesse par rapport aux Ford." La Porsche 911 RSR de Patrick Pilet, Nick Tandy et Earl Bamber est celle qui participe au championnat IMSA. La #93 retournera aux Etats-Unis sitôt Le Mans terminé. La #94 de Romain Dumas, Sven Müller et Timo Bernhard est un nouveau châssis, qui lui aussi terminera la saison de l'autre côté de l'Atlantique.Deuxième des 24 Heures du Mans 2013 (GTE-Pro), l'année du 50e anniversaire de la Porsche 911, Patrick Pilet n'est pas sur une des deux 911 qui reçoit une livrée historique. "En 2015, la Porsche 919 Hybrid qui s'impose était celle qui n'avait pas de livrée spécifique", sourit le lauréat du Petit Le Mans 2015. "Si c'est encore le cas cette année en GTE-Pro, cela me va bien. On sait que les Ford seront de redoutables adversaires, il faudra se méfier des Corvette, Ferrari est pour le moment un peu en retrait, Aston Martin et BMW encore plus. Ce qui est sûr, c'est que je ne m'attends pas à autre chose qu'une bagarre du premier au dernier tour."

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