Auto
Oliver Webb (ByKolles) : "Un long meeting d'essais nous attend en vue du Mans"
3 mai. 2019 • 10:03
Une voiture est de retour en WEC : l'ENSO CLM P1/01 #4 de ByKolles Racing qui n'a plus roulé en course depuis Shanghai. En effet, l’année 2019 a commencé par le forfait de la voiture aux 1000 Miles de Sebring. L’équipe en a profité pour changer le moteur, passant du bloc NISMO au Gibson.Oliver Webb, l'un des plus fidèles pilotes de cette écurie fait le point. « Nous n’avons pas fait Sebring et nous sommes impatients de voir ce que le moteur Gibson va donner. Nous avons déjà pu voir ce que cela donnait avec Rebellion (qui a le même bloc, ndlr), donc nous allons travailler maintenant avec notre châssis. Les premiers tours de déverminage ont été bons sur l’aéroport. » Paolo Ruberti s'est occupé du roulage avant de se rendre à Spa.
Même si le Britannique est un compétiteur, il reste lucide et sait très bien qu’un bon résultat devrait être compliqué samedi. Cependant, l’objectif est ailleurs. « On pilote toujours pour gagner, mais de mon point de vue, c’est un long meeting d’essais qui nous attend en vue du Mans. Cela m’est égal si nous revenons dix fois au stand ici, mais je souhaite que nous soyons performants aux 24 Heures du Mans et avec tout ce qui peut se passer là-bas, un podium serait vraiment bien. Nous verrons bien comment la voiture va se comporter lors des essais et de la course en Belgique. Si tout va bien, nous allons pousser et nous verrons ce que cela peut donner. Nous avons terminé 4e ici l’année dernière, ce qui était un bon résultat pour nous. Avec la nouvelle installation moteur, une place de 3e est envisageable. Le but est vraiment de finir, rouler autant que l’on peut, emmagasiner des kilomètres et des informations. Nous ne lâcherons rien, et comme je l’ai dit, si nous devons rentrer plusieurs fois au stand, ce n’est pas grave ! »Entre les 6 Heures de Spa-Francorchamps et les 24 Heures du Mans, les hommes de Byolles Racing Team n’auront pas beaucoup de repos car des essais sont prévus entre les deux courses. « Nous ferons des essais, c’est certain. Tout va aussi dépendre de nos performances ce week-end. Si cela ne se passe pas bien, nous ferons un test de longue durée. Si le meeting est moins bon, nous devrons travailler encore ! »
En juin, l’événement phare sera donc les 24 Heures du Mans, dernière manche de la Super Saison WEC 2018/2019. L’équipe autrichienne espère y être un peu plus chanceuse que lors des deux dernières éditions avec autant d'abandons prématurés. « Je garde de bons souvenirs de mes participations aux 24 Heures du Mans, en particulier la première année, en 2014, où je monte sur le podium LMP2 (3e avec l’Alpine A450b avec Paul Loup Chatin et Nelson Panciatici, ndlr). Ensuite, avec la LMP1 de ByKolles Racing Team, nous avons eu deux éditions (2016 et 2017) difficiles au niveau fiabilité. L’année dernière, la course s’est arrêtée suite à l’accident de Dominik (Kraihamer) alors que la voiture roulait bien et que nous étions pas mal placés. 2018 a été plus dur à digérer que les autres années car lors des éditions précédentes, nous savions que nous avions devoir lutter avec la voiture tandis que l’an dernier, tout marchait bien. Pour l'édition à venir, nous verrons bien, cela va dépendre de ce qui va se passer au niveau des 48 prochaines heures. Si tout va bien, on pourra viser un bon résultat, si cela va moins bien, nous essayerons de terminer. »Pour ce qui est de la prochaine saison, Oliver Webb le dit lui-même : « Pour le moment, rien n’est décidé pour la suite, l’équipage n’est pas défini. Pour ma part, je serai ravi de pouvoir continuer en LMP1. » En même temps, on sait que ByKolles Racing Team est déjà en train de travailler sur un projet Hypercar. « J’ai vu quelques aperçus, j’ai pu me rendre compte du travail déjà effectué à l’usine. Je ne peux pas dire grand-chose, si ce n’est que l’équipe est déjà en train de travailler à 100% dessus. »
Pour ce qui est du reste de l’année 2019 pour lui, Oliver Webb espère bien participer à une autre grande course. « Je pourrais peut être faire les Total 24 Heures de Spa fin juillet. Je ne peux pas vous dire encore le nom de l’équipe car c’est en cours de confirmation. Je devrais aussi de nouveau disputer le Lamborghini Super Trofeo Middle East. »
Même si le Britannique est un compétiteur, il reste lucide et sait très bien qu’un bon résultat devrait être compliqué samedi. Cependant, l’objectif est ailleurs. « On pilote toujours pour gagner, mais de mon point de vue, c’est un long meeting d’essais qui nous attend en vue du Mans. Cela m’est égal si nous revenons dix fois au stand ici, mais je souhaite que nous soyons performants aux 24 Heures du Mans et avec tout ce qui peut se passer là-bas, un podium serait vraiment bien. Nous verrons bien comment la voiture va se comporter lors des essais et de la course en Belgique. Si tout va bien, nous allons pousser et nous verrons ce que cela peut donner. Nous avons terminé 4e ici l’année dernière, ce qui était un bon résultat pour nous. Avec la nouvelle installation moteur, une place de 3e est envisageable. Le but est vraiment de finir, rouler autant que l’on peut, emmagasiner des kilomètres et des informations. Nous ne lâcherons rien, et comme je l’ai dit, si nous devons rentrer plusieurs fois au stand, ce n’est pas grave ! »Entre les 6 Heures de Spa-Francorchamps et les 24 Heures du Mans, les hommes de Byolles Racing Team n’auront pas beaucoup de repos car des essais sont prévus entre les deux courses. « Nous ferons des essais, c’est certain. Tout va aussi dépendre de nos performances ce week-end. Si cela ne se passe pas bien, nous ferons un test de longue durée. Si le meeting est moins bon, nous devrons travailler encore ! »
En juin, l’événement phare sera donc les 24 Heures du Mans, dernière manche de la Super Saison WEC 2018/2019. L’équipe autrichienne espère y être un peu plus chanceuse que lors des deux dernières éditions avec autant d'abandons prématurés. « Je garde de bons souvenirs de mes participations aux 24 Heures du Mans, en particulier la première année, en 2014, où je monte sur le podium LMP2 (3e avec l’Alpine A450b avec Paul Loup Chatin et Nelson Panciatici, ndlr). Ensuite, avec la LMP1 de ByKolles Racing Team, nous avons eu deux éditions (2016 et 2017) difficiles au niveau fiabilité. L’année dernière, la course s’est arrêtée suite à l’accident de Dominik (Kraihamer) alors que la voiture roulait bien et que nous étions pas mal placés. 2018 a été plus dur à digérer que les autres années car lors des éditions précédentes, nous savions que nous avions devoir lutter avec la voiture tandis que l’an dernier, tout marchait bien. Pour l'édition à venir, nous verrons bien, cela va dépendre de ce qui va se passer au niveau des 48 prochaines heures. Si tout va bien, on pourra viser un bon résultat, si cela va moins bien, nous essayerons de terminer. »Pour ce qui est de la prochaine saison, Oliver Webb le dit lui-même : « Pour le moment, rien n’est décidé pour la suite, l’équipage n’est pas défini. Pour ma part, je serai ravi de pouvoir continuer en LMP1. » En même temps, on sait que ByKolles Racing Team est déjà en train de travailler sur un projet Hypercar. « J’ai vu quelques aperçus, j’ai pu me rendre compte du travail déjà effectué à l’usine. Je ne peux pas dire grand-chose, si ce n’est que l’équipe est déjà en train de travailler à 100% dessus. »
Pour ce qui est du reste de l’année 2019 pour lui, Oliver Webb espère bien participer à une autre grande course. « Je pourrais peut être faire les Total 24 Heures de Spa fin juillet. Je ne peux pas vous dire encore le nom de l’équipe car c’est en cours de confirmation. Je devrais aussi de nouveau disputer le Lamborghini Super Trofeo Middle East. »
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