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GTWC Europe : les brèves du lundi, part 1...

GT World Challenge Europe
27 juil. 2020 • 17:32
par
lm@endurance-info.com
  • On ne sait pas si c'est la situation actuelle qui a fait bouger les choses mais les équipes GT World Challenge Europe Powered by AWS n'ont jamais été aussi nombreuses à communiquer à l'issue d'un meeting. Est-ce le fait que les médias n'étaient pas sur place à Imola ou une simple envie de communiquer ? Peu importe mais il convient de saluer l'effort des équipes et des pilotes.
  • Les pilotes à se faire prendre au-dessus de la limitation de vitesse de 80 km/h ont été nombreux durant les neutralisations. Les pénalités ont mis à mal la course de pas mal d'équipes avec un passage par la voie des stands obligatoire.
  • Sur ses terres, Ferrari espérait bien tirer son épingle du jeu avec ses deux Ferrari 488 GT3 Evo en Pro. La #51 engagée par AF Corse pour Calado/Pier Guidi/Nielsen n'a pu faire mieux qu'une 5e place après avoir écopé d'un drive through pour un excès de vitesse sous FCY. Alessandro Pier Guidi dresse le bilan : "La décision du drive through soulève de nombreuses questions, à la fois parce que l'appel du directeur de course était étrange mais aussi parce que tout gain éventuel aurait été annulé par le safety-car qui a regroupé tout le monde. Outre cet épisode décisif, c'était une course difficile car la BOP ne nous a pas permis d'avoir la même vitesse que les autres voitures, ce qui a compliqué les choses. Si l'on ajoute à cela une gestion pas toujours correcte des drapeaux bleus qui ont gêné notre remontée, il faut néanmoins se contenter d'avoir décroché des points importants en vue du championnat."
  • La Ferrari 488 GT3/SMP Racing de Rigon/Molina/Sirotkin a terminé au 20e rang après une pénalité pour une infraction dans la voie des stands et du temps perdu lors d'un ravitaillement. "C'était en même temps une bonne et une mauvaise course", a déclaré Sergey Sirotkin à l'arrivée. "Notre rythme était plutôt bon malgré la BOP. Nous avions de quoi monter sur le podium mais il n'a pas été possible de concrétiser. Nous avons appris la leçon, nous ferons un pas en avant et nous reviendrons plus forts lors de la prochaine course. Nous veillerons à ne laisser aucune chance à qui que ce soit pour obtenir le meilleur résultat possible."
  • Avec ses deux Bentley Continental GT3, CMR reste en mode apprentissage. La #107 de Morris/Jean/Umbrarescu a vite abandonné suite à un contact avec une Mercedes. Seb Morris a un rôle qui va au-delà du pilotage en suivant Pierre-Alexandre Jean, membre de la Bentley Motorsport Academy : "C'est fantastique d'avoir été chargé par Bentley de diriger la progression de CMR et j'apprécie ce rôle. Il ne s'agit pas seulement de maîtriser la voiture et la mise en place d'une toute nouvelle équipe client, il s'agit de faire avancer l'équipe dans son ensemble et aussi encadrer les jeunes comme Pierre-Alexandre. Nous avons fait de grands pas en avant ce week-end en partant de zéro."
  • Après Imola, Vincent Abril est à Barcelone aujurd'hui-même pour découvrir la Ferrari 488 GT3/AF Corse avec laquelle il va disputer l'International GT Open en compagnie de Louis Prette.
  • Malgré un abandon prématuré consécutif d'un contact lors d'un restart, Imperiale Racing reste satisfait de ses débuts dans le championnat avec une Lamborghini Huracan GT3 confiée à Venturini/Mauron/Galbiati. Luca Del Grosso, team manager d'Imperiale Racing, retient tout de même un meeting positif : "Le week-end ne s'est certainement pas terminé comme nous l'aurions espéré, mais cela a été une expérience positive pour toute l'équipe. Le GT World Challenge Europe est la compétition GT la plus importante et la plus prestigieuse au monde. Cela a été une bonne chance de faire grandir l'équipe sur de nombreux aspects. Bien qu'il s'agisse d'une participation ponctuelle, nous avons sensiblement amélioré nos performances dès les trois premières séances de qualification, nous sommes un peu déçus que la course se soit terminée de cette façon alors que nous avions travaillé sur le rythme de course pour optimiser le résultat. Ce n'est certainement pas la fin, nous avons recueilli des retours importants pour l'Italian GT Endurance et je pense que cela peut être une première course qui en appelle d'autres."

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