Auto

Cinq questions à... Olivier Pla

20 juin. 2019 • 12:00
par
lm@endurance-info.com

Depuis 2008, Olivier Pla arpente le paddock des 24 Heures du Mans. L'un des pilotes les plus talentueux du paddock roulait le week-end dernier pour le compte de Ford Chip Ganassi sur une Ford GT. Sixième des 24 Heures du Mans dans la classe GTE-Pro, le Toulousain a répondu à nos 'cinq questions à...'

Auriez-vous aimé rouler sans les chicanes dans les Hunaudières ?

"Avec les autos de l'époque, je pense que ça devait être impressionnant. Avec celles de maintenant, je pense que tu trouverais le temps long. Ce n'est pas du tout la même exploitation aéro. Pour avoir eu la chance de rouler au volant d'une Ford GT 40 de l'époque, j'ai compris ce que les pilotes enduraient."

Quelle livrée vous a marqué dans l’histoire des 24 Heures du Mans ?

"La Porsche 911 GT1 de 1998. La même que celle de la 911 RSR qui a disputé Petit Le Mans l'année passée. Elle était vraiment belle. La Mazda 787B m'a aussi marqué."

Quelle est votre recette pour rester en forme durant la semaine ?

"Au Mans, il faut se préserver le plus possible. La semaine est longue avec beaucoup de sollicitations quand on pilote pour un constructeur. Les briefings sont nombreux et on finit très tard le soir. Le mercredi et le jeudi, on ne dort pas avant 3 heures du matin. La première année, il y a toujours plus d'excitation car on ne veut pas manquer la moindre chose. On a encore plus de mal à dormir."

Selon vous, le futur s’annonce hybride, électrique, hydrogène ?

"Dans un futur très proche, tout me semble assez compliqué. La tendance actuelle penche vers l'hybride et l'électrique. Faire une auto électrique au rythme où vont les autos au Mans n'est pas pour demain. Il est vrai que la technologie évolue tellement vite. Il faut vivre avec son temps, mais si on se dirige vers de, l'électrique, il manquera quelque chose."

Quel est votre moment préféré dans la semaine ?

"Il y en a plusieurs. Le premier est la qualification quand tu as la chance d'être dans l'auto avec des pneus neufs sans carburant. Les sensations sont uniques. Il y a aussi le départ avec toute la pression qui va avec. C'est une grosse responsabilité et il faut être concentré à 100%."

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