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Dijon Motors Cup : le samedi, c'est le jour des courses

5 oct. 2019 • 22:27
par
Claude Foubert
CommuniquéLES CHIFFRES DU JOUR10 : Le nombre de courses disputées ce samedi. 8 autres suivront dimanche.15 : Le nombre de nationalités différentes représentées sur ce Dijon Motors Cup.32 : Le nombre exceptionnel de F2 réunies sur le plateau de l’HSCC International Historic F2.40 : Le nombre record d’engagés sur les plateaux Triumph Compétition & British HTGT et Colmore YTCC.3800 : En mètres, le développement du circuit de Dijon Prenois.1’01’’583 : Le meilleur chrono réalisé par Karl Zwart dans sa tentative de record de la piste au volant de la Jaguar F1 de 2004. Soit à seulement 2/10 du temps de référence, toujours détenu par Alain Prost (lors de sa pole du GP de Suisse 1982).52/1000 : En fractions de seconde, l’infime écart entre le premier et le quatrième à l’arrivée de la course 2 de la Legends Cars Cup.LES RESULTATS DU SAMEDIHSCC International Historic F2Pour qui ? Les monoplaces de Formule 2 de la période 1967 à 1978.Partants : 32 - Le top 5 : 1.Watts (Martini MK19/22), 2.Stretton (March 782), 3.Smith (March 742), 4.Wrigley (Chevron B42), 5.Tomlin (Rondel Motul M1).
En deux mots : Seul championnat de F2 historiques existant, la série de l’HSCC achève sa saison 2019 à Dijon sur un plateau de très haute tenue. Voisins sur la première ligne de la grille de départ, les Britanniques Matthew Watts (Martini MK19/22 de 1977 #21) et Martin Stretton (March 782 ex Jarier #6) s’élancent logiquement en tête de cet imposant peloton, sur une piste sèche, avant que la course ne soit momentanément interrompue dès le troisième tour. Le temps d’évacuer la March 722 accidentée d’Olivier Huez et la ronde reprend sur une lutte serrée entre Matthew Watts, Martin Stretton et Andrew Smith (March 742 #77).
A mi-course, les trois Anglais sont toujours roues dans roues. Puis, après une courte apparition en piste de la voiture de sécurité, le match à trois tourne définitivement en faveur de Matthew Watts, qui s’impose avec plus de huit secondes d’avance sur ses rivaux.
Pénalisé d’un drive through, Mark Hazell (March 782) abandonne sa quatrième place à Matthew Wrigley (Chevron B42), tandis que Charles Veillard (Ralt RT1) et Laurent Vallery-Masson (March 77B), respectivement classés septième et huitième, signent les meilleures performances des cinq pilotes français en course. Parmi eux, Robert Simac (March 712M) remporte la catégorie des F2 à moteur 1600 cm3.
Maxx Formula / course 1Pour qui ? Les anciennes F1, GP2, Champ Car, Indy Car, F3000, WS by Renault, etc.Partants : 9 - Le top 5 : 1.C.Brenier (Panoz DP09B), 2.G.Brenier (Panoz DP09B), 3.Becker (Dallara WS by Nissan), 4.V.Jaksch (Dallara GP2), 5.M.Grosse-Aschhoff (Reynard 95D F3000).
En deux mots : Série internationale nouvellement créée, Maxx Formula effectue sa quatrième et dernière apparition de l’année à Dijon. Destinée aux monoplaces issues des catégories les plus huppées, F1 comprises, elle réunit ce week-end un échantillon d’entre elles réduit mais de qualité. Sous une pluie tenace, l’auteur de la pole, Martin Kindler, part à la faute dès le premier tour. Sa GP2 out, Christopher et Gilles Brenier prennent le relai avec leurs Panoz V12 de l’ancien championnat Superleague Formula. Le premier se charge ensuite de distancer son père, tandis que l’Allemand Karl-Heinz Becker les rejoint sur le podium aux commandes de sa Dallara (de 2003) des Word Series by Nissan. Les deux F1 présentes à Dijon, la Jaguar de Karl Zwart et la Super Aguri de Wolfgang Jaksch, sont malheureusement restées dans leurs box durant cette première course.
NKHTGT / course 1Pour qui ? Les GT et voitures de Tourisme d’avant 1966Partants : 29 - Le top 5 : 1.Campagne (Corvette Grand Sport), 2.Schlüchter (Lotus Elan), 3.Stevens (Lotus Elan), 4.Bijleveld (Ford Falcon), 5.Van Lieshout (Porsche 911).En deux mots : Plateau néerlandais sur lequel se côtoient les plus belles GT/Tourisme du début des seventies, le NKHTGT profite d’une belle éclaircie pour sa première course de 40 mn. Qualifiée le matin par le rapide Andrew Newall, la Jaguar type E pilotée par l’Allemande Rhea Sautter rentre immédiatement dans le rang pour laisser la vedette à la redoutable Chevrolet Corvette Grand Sport de MCampagne.Le Hollandais maitrise ensuite la course, avant de voir la petite Lotus Elan de son compatriote Bob Stevens fondre sur lui en fin de course. Auteur d’une « figure » dans l’ultime boucle, ce dernier échoue sur le fil et doit même abandonner sa deuxième place à l’autre Lotus Elan d’Alexander Schlüchter.Triumph Compétition & British HTGT / course 1Pour qui ? Les Triumph et autres autos anglaises construites jusqu’en 1981.Pilotes partants : 40 - Le top 5 : 1.Vermast (TVR Vixen), 2.Müller (Lotus Elan), 3.Conway (Morgan Plus 8), 4.Sauter/Newall, 5.M.Van Der Wal (MGB).En deux mots : Plateau allemand (contrairement à ce que son nom pourrait le laisser croire…), le Triumph Compétition & British HTGT met les plus belles anglaises à l’honneur. Une quarantaine d’entre elles prennent le départ de cette course de 45 mn, dont le Luxembourgeois Philippe Vermast (TVR Vixen) s’empare immédiatement du commandement devant Paul Conway (Morgan Plus 8) et Urs Müller (Lotus Elan). Les trois hommes sont toujours ensemble au bout de 15 mn, alors que s’ouvre la fenêtre des arrêts aux stands. L’ordre de ce trio demeure en l’état jusqu’au moment où le pilote de la Morgan écope de 30’’ de pénalisation. Philippe Vermast s’impose ainsi avec une demi-minute d’avance sur Urs Müller, tandis que le duo Sautter/Newall hisse sa Jaguar type E à la quatrième place.Colmore Youngtimer Touring Car Challenge / courses 1 et 2Pour qui ? Les GT/Tourisme et Sport-Protos jusqu’à 1989.Partants : 40 - Le top 5 : course 1 : 1.Nowak (CN Cobra), 2.Derognat (BMW 323i), 3.Heusden (Porshe 944), 4.Benz (TVR Tuscan), 5.Andriessen (Alpine GTA turbo). Course 2 : 1.Nowak, 2.Hoffmann (Mc Laren MC1), 3.Marx (Triumph TR8), 4.Benz, 5.Hennessy (Chevrolet Corvette).En deux mots : La série néerlandaise Colmore YTCC alimente généreusement le spectacle de ce samedi avec deux courses de 30 mn. Riche d’une quarantaine d’autos, le plateau y est d’une incroyable diversité, de la Golf GTI 1.6 à la McLaren Canam ! Dans la course du matin, le seul pilote français engagé, Alain Derognat (BMW 323i), fait honneur à sa pole en prenant immédiatement le commandement sur une piste détrempée. Dans ses roues, la McLaren MC1 de l’Allemand Walter Hoffman se retire dès le troisième passage, laissant son compatriote Christian Nowak mener la chasse à bord d’une puissante Cobra développée par ses soins.A mi-course, ce dernier prend l’avantage et le conserve jusqu’à l’arrivée. Battu pour moins de deux secondes, Alain Derognat laisse à bonne distance ses suivants immédiats, emmenés par le Hollandais Van Heusden et sa Porsche 944.En fin d’après-midi, la seconde course du jour confirme la domination de Christian Nowak, auquel Alain Derognat tente à nouveau de s’accrocher avant d’être trahi par sa mécanique au bout de six tours. Dès lors, la Cobra « maison » du pilote allemand a la course en mains devant Roger Bolliger, finalement lâché par sa Pontiac Transam à dix minutes de l’arrivée. Auteur d’un tonitruant retour à bord de sa McLaren Canam Walter Hoffmann revient fort sur le leader en fin de course mais sans réussir pour autant à l’inquiéter.CSCC Classic / course 1Pour qui ? Les GT/Tourisme des années 60, 70 et 80.Partants : 25 - Le top 5 : 1.Keevill (Lotus Elan), 2.Lewis (Marcos Mantula), 3.Hammersley/Brown (Opel Astra), 4.Smith/Cousins (Lotus Elan), 5.Owen/Dunham (Cortina Lotus).En deux mots : 100% anglais, le CSCC Modern s’intéresse exclusivement aux GT/Tourisme d’avant 1990. C’est le cas de la Marcos Mantula (de 1982) que Matthew Lewis avait hissé en pole vendredi. Sa suprématie se confirme dès les premiers tours, mais un départ anticipé lui vaut un drive through. Troisième, Sam Smith (Lotus Elan) écope du même châtiment pour le même motif. A l’ouverture de la fenêtre des arrêts, Jamie Keevill pointe ainsi sa propre Lotus Elan en tête devant la Porsche 944 de Ryan Mone. Une fois ces opérations terminées, le même Keevill aborde le dernier quart d’heure en solide leader devant la Vauxhall Astra du duo Hammersley/Brown et la Marco de Matthew Lewis, bien remonté. Ce dernier finit par arracher la deuxième place dans le dernier tour.CSCC Modern / course 1Pour qui ? Les GT/Tourisme des années 90 et 2000Partants : 39 - Le top 5 : 1.Watson (Caterham C400), 2.J.Pittard (Caterham CSR), 3.C.Pittard (Caterham 7), 4.Carter (Caterham R300), 5.Smith (BMW M3).En deux mots : Chasse gardée des Caterham et autres BMW M3 dans leurs versions les plus ultimes, ce plateau purement britannique à l’esprit très contemporain fait lui aussi le plein. La première de ses deux courses de 40 mn tourne rapidement à l’avantage des Caterham C400 de Tim David, auteur de la pole, et Colin Watson. Après le passage obligatoire par les stands permettant un éventuel changement de pilotes, le retour de la pluie rend la fin de course particulièrement délicate et impose une longue neutralisation. La course relancée, Colin Watson profite d’un ultime sprint de 5 mn pour imposer sa Caterham C400, une quinzaine de secondes devant la version CSR de Jonathan Pittard. Contraint à l’abandon, Tim Davis brille par son absence à l’arrivée.Legends Cars Cup / courses 1 et 2Pour qui ? Les Legends Cars à moteur de moto Yamaha 1300 XJR ou FZ209.Partants : 23 - Le top 5 : Course 1 : 1.Ghislain, 2.Fastres, 3.Sonntag, 4.Destoop, 5.Watteyne. Course 2 : 1.Lieutenant, 2.Fastres, 3.Ghislain, 4.Sonntag, 5.Chiron.En deux mots : Sur une piste très grasse, le Belge Guy Fastres profite de sa pole pour boucler les trois premiers tours en tête. Sorti par un adversaire au premier tour, Timothée Ghislain revient toutefois rapidement sur le groupe de tête et s’empare du commandement avant la mi-course.Impérial, ce dernier rallie ensuite l’arrivée sans être inquiété, plus de six secondes devant les équipiers Maxime Lieutenant et Guy Frastres. Le premier, pénalisé de 30’’ pour un dépassement lors des lignes de course, perd finalement sa place sur le podium et permet ainsi à Maxime Sonntag de s’y inviter.Au départ de la course de l’après-midi, c’est une piste sèche qui attend cette fois les pilotes de la LCC. Timothée Ghislain reprend immédiatement l’avantage, bientôt relayé par Guy Fastres, puis Maxime Lieutenant. A la tête d’un groupe soudé de quatre pilotes, celui-ci parvient à contenir ses rivaux jusqu’au bout. Sur la ligne d’arrivée, moins d’un dixième de seconde sépare le vainqueur du quatrième !

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