Daytona Classic : Joao Barbosa et Eric Curran ravis de retrouver la Corvette DP

Si Joao Barbosa et Eric Curran sont de retour à Daytona sur une course de 24 heures, ce n’est pas pour LA grande course mais bien pour Classic 24H at Daytona. Barbosa compte trois succès au Rolex 24 et Curran est toujours en quête de sa première montre. Le Portugais et l’Américain retrouvent le banking de Daytona ce week-end au volant d’une DP.« Nous avons remporté les 24 Heures de Daytona avec une voiture similaire », a déclaré Joao Barbosa qui fait équipe avec JC France et Tim Jernum. « Ce n’est pas exactement la même voiture mais elle est similaire. » En 2014, Joao Barbosa s’est imposé sur une Corvette DP partagée avec Christian Fittipaldi et Sébastien Bourdais chez Action Express Racing. Hudson Historics fait rouler cinq Corvette DP à Classic 24 at Daytona.

« C’est amusant de remonter quelques années en arrière et de retrouver le Daytona Speedway avec quelques-unes de mes anciennes Corvette DP que j’ai eu l’occasion de piloter ici », se réjouit Eric Curran. « C’est une monture différente d’une Cadillac DPi, mais aussi excitante à piloter en course. »

Même si elle a été conçue principalement pour gagner le Rolex 24, l’unique victoire d’une Corvette DP remonte à 2014, justement avec Joao Barbosa : « Cette voiture se sent vraiment chez elle à Daytona. C’est une excellente auto. Nous avons développé la Corvette DP. Lorsque la nouvelle ère de DP est arrivée, nous avons beaucoup travaillé sur l’auto à Daytona avec l’appui, à essayer de trouver le meilleur package aérodynamique. C’est une voiture qui convient à Daytona et qui reste rapide. C’est une auto géniale et amusante à piloter. »

Pas de course de 24 heures pour les Corvette DP ce week-end mais bien quatre courses d’une heure. « Vous n’êtes pas obligé de piloter durant quatre ou cinq relais consécutifs durant trois ou quatre heures », sourit Curran. « Le week-end reste passionnant. La façon dont le meeting est organisé est vraiment cool avec toutes ces autos différentes en piste. C’est moins important que les vraies 24 Heures de Daytona mais cela reste tout de même excitant. »Eric Curran, habitué à rouler pour Whelen Racing Engineering en IMSA, ne boude pas son plaisir de rouler de nuit : « Cela fait un rappel supplémentaire à ce que sont les vraies 24 Heures de Daytona. Je n’ai aucun problème avec cela. Quels que soient les relais, il n’y a pas de souci. C’est en quelque sorte une préparation pour le Rolex 24, alors c’est excitant. »