Classic
#2012 Anthony Beltoise : "C’est ce qui se fait de mieux aujourd’hui!"
19 avr. 2020 • 11:04
Champion de France GT3 en titre au sein du Pro GT by Alméras, Anthony Beltoise renouvellera le bail en GT Tour cette saison mais on le verra également à l’échelon international avec la Blancpain Endurance Series toujours avec la structure de Philippe Alméras. Antho partage le baquet d’une Porsche 997 GT3-R avec ses deux compères Henry Hassid et Roland Bervillé. A l’issue des essais, le trio s’est classé 16ème à seulement 1.214s de la Ferrari qui s’élancera en pole. Quand on connaît la pointe de vitesse du pilote de la #34, c’est dire le niveau de la série sachant que le team débute en Endurance. Avant d’aborder le premier rendez-vous de l’année, Anthony nous parle de sa présence en Blancpain et en GT Tour, de quoi sur le devant de la scène sur les deux tableaux.Comment se passe la prise en mains dans ce nouveau championnat ?« Je suis ravi d’être ici et d’en faire partie. Le championnat est magnifique, que ce soit les autos, les teams ou les structures. C’est certainement ce qui se fait de mieux aujourd’hui. C’est carrément impressionnant. On compte une vingtaine d’autos en général dans les championnats nationaux et là on en a plus de 50. Pour nous le début est bon. La Porsche est à l’aise sur tous les tracés, ce qui est un avantage. Je pense tout de même qu’elle sera mieux sur les circuits sinueux compte tenu du moteur à l’arrière et de la motricité. Globalement, c’est le bon compromis. C’est pour moi un réel plaisir que de rouler en GT3. »Selon vous, c’est la catégorie GT d’avenir ?« Les GT3 sont très proches des GTE, voire même mieux. Aucun pilote ne peut dire qu’il s’ennuie au volant d’une GT3. De plus tous les constructeurs sont là. Il faut toutefois faire attention à l’escalade des coûts car actuellement nous sommes à la limite de l’acceptable. Il faut aussi bien prendre en considération les catégorisations de pilotes et ne pas écoeurer les vrais gentlemen. Il faut forcément un bon équilibre dans les équipages, sans quoi ce sera la course à l’armement. »Rouler en Blancpain Endurance Series s’est vite imposé comme une évidence pour vous ?« Avec Philippe (Alméras), nous avons voulu voir ce qui se faisait en Europe et se mesurer à d’autres équipes. C’est une série d’avenir et cette présence tire le team par le haut. La gestion n’est pas la même qu’en GT Tour par exemple car ici on touche à l’endurance et c’est une autre philosophie. Pour moi la cerise sur le gâteau sera les 24 Heures de Spa. C’est une fantastique épreuve que j’ai remporté en 1999 sur une Peugeot 306. J’adore rouler à Spa car il y a toujours de belles bagarres avec une gestion du trafic bien particulière. Au final ma saison s’annonce pas mal remplie avec une quinzaine de week-ends de course. »Quid des 24 Heures du Mans ?« Malheureusement je ne pense pas être au départ de l’épreuve cette année. Je suis aussi un peu déçu de ne pas faire le Championnat du Monde d’Endurance avec Luxury Racing. J’ai de très bonnes affinités avec eux et c’est vraiment une bonne équipe. J’ai une petite boule au ventre de ne pas être de la fête en juin au Mans. Je m’étais dirigé initialement vers le programme FIA-GT3 avec Luxury Racing mais au dernier moment cela n’a pas pu se faire. Il est aussi prévu que je dispute deux manches VdeV au volant d’une Porsche Cup S avec Pierre Martinet, toujours chez Pro GT by Alméras. Cela me permet de rester affûté… »
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