Avant le DPi et le LMDh, il y avait le DP, là aussi pour réduire les coûts...
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IMSA
29 jan. 2021 • 10:30
par
Laurent Mercier
Les temps ont bien changé aux 24 Heures de Daytona. Il fut un temps où quand vous vous rendiez en Floride pour assister au coup d'envoi de la saison GRAND-AM, vous tombiez sur des prototypes bien éloignés de ce qui se faisait en Europe. A cette époque, on parlait pas de DPi ou de LMDh, mais bien de DP pour Daytona Prototype.Endurance-Info a fait le déplacement à Daytona pour la première fois il y a maintenant plus de dix ans. Dès notre arrivée sur le Daytona International Raceway, ces DP au look étrange ont attiré toute notre attention. Un look caractéristique mais aussi un son caractéristique. On était loin d'une Audi R10 ou d'une Peugeot 908.Avec ces DP, on comprend vite que les constructeurs n'ont pas fait fumer la planche à dessin. Pas de châssis en carbone mais du tubulaire, pas de développement aéro ni d'essais privés, des pièces standardisées, une homologation pour cinq ans et les grands constructeurs ne pouvaient pas s'engager officiellement. Voilà le cahier des charges demandé par le GARRA (Grand American Road Racing Association). Le moteur devait être basé sur un modèle de série : BMW, Ford, Infiniti, Porsche, Lexus, Honda, Pontiac.
Pas question pour tous les constructeurs de se lancer dans la construction d'une DP. La première génération de DP (2003) permettait à sept constructeurs de se lancer en DP. Elles s'appelaient Chase, Doran, Riley, Multimatic, Picchio, Fabcar et Crawford. Cinq ans plus tard, Sabre, Riley, Lola, Coyote et Crawford étaient en piste pour une nouvelle durée de cinq ans. Le législateur permettait tout de même aux constructeurs de travailler sur l'aéro. Pour la dernière génération de DP, apparue en 2013, les DP disposaient d'une nouvelle carrosserie permettant un style différent tout en gardant le châssis tubulaire.Dès les 24 Heures de Daytona 2003, six DP étaient au départ contre dix-sept un an plus tard. Le succès a vite été au rendez-vous jusqu'à l'arrivée des DPi en 2017.Plusieurs pilotes français ont roulé en DP de 2004 à 2016 : Emmanuel Collard, Stephan Grégoire, Romain Dumas, Sébastien Bourdais, Christophe Bouchut, Nicolas Minassian, Romain Iannetta, Simon Pagenaud, Stéphane Sarrazin, Fabien Giroix.Endurance-Classic vous propose une galerie photos des différents modèles depuis 2009 :
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