Nico Prost retrouve la Chrysler Viper GTS-R de ses débuts au Mans Classic

Il y a tout juste 20 ans, Alain Prost remettait le casque l'année de son 50e anniversaire. Plus qu'un programme sportif sur une Chrysler Viper GTS-R engagée par Exagon, l'équipe de Luc Marchetti, c'était un programme familial en compagnie de son fils Nicolas, alors âgé de 24 ans. 

Les Prost père et fils ont disputé ensemble les deux dernières manches FFSA GT du Mans et de Magny-Cours après avoir vu Jean-Pierre Jabouille en début de saison. 

Une fois retiré des circuits, le châssis C51 a été stocké sans y être touché. En 2007, Florent Moulin a racheté le C51 pour la reconstruire minutieusement en 2023. C'est donc Le Mans Classic qui va permettre de revoir en piste cette Chrysler Viper GTS-R avec Nicolas Prost et Florent Moulin dans le baquet. La GT américaine sera exploitée par Iconic Racing. 

« Ce fut vraiment un grand plaisir de remonter à bord de la Viper, a déclaré Nico Prost à l'issue de son premier roulage deux décennies plus tard. Je dois avouer que 20 ans, c'est long, et je ne me souvenais même plus très bien de l'intérieur ! Ce qui frappe immédiatement, c'est la qualité générale de la voiture - difficile de croire qu'elle a 20 ans ! Ensuite, le moteur est clairement un monstre, avec une puissance et un couple auxquels nous ne sommes plus habitués ! C'est également un plaisir de partager cette voiture avec Florent, elle a vraiment une place particulière dans le cœur de Saint-Chamond. »

Florent Moulin, propriétaire d'Art & Revs et Iconic Racing, a lui aussi la particularité de bien connaître Saint-Chamond. « Cette voiture a une signification particulière pour moi, explique-t-il. J'adore ces GT1, bien sûr, mais je dois une grande partie de ma passion pour le sport automobile à Alain. Quand j'étais enfant, je vivais à moins de 100 mètres de chez lui à Saint Chamond, une petite ville près de Lyon. »

« L'un de mes premiers souvenirs est de l'avoir vu dans notre restaurant local, a-t-il enchaîné. Les Ambassadeurs. Nous y allions souvent avec mes grands-parents. Pendant la saison de F1, les dimanches étaient bien sûr consacrés au Grand Prix. Quand Alain gagnait, toute la ville était sur le podium. C'est peut-être à ce moment-là que j'ai compris que tout était possible avec une voiture. »

« Je suis honoré de partager le volant avec Nicolas. C'est formidable de voir son enthousiasme depuis le premier jour du projet, et je tiens à le remercier pour sa confiance. Nous espérons réaliser de bonnes performances et faire plaisir au public. »

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