Belcar Historic Cup - Les historiques belges pour la première fois en direction d’Assen
La Belcar Historic Cup ‘Powered by St. Paul’ prendra la direction d’Assen les 13, 14 et 15 septembre pour la première de ses deux excursions internationales. Ensuite, la compétition belge pour voitures historiques sera fidèle à la tradition en gagnant le Nürburgring pour le week-end de clôture de la saison. C'est la première fois que la Belcar Historic Cup met le cap sur les Pays-Bas. Le TABAC Classic GP à Assen est un rendez-vous très bien coté, proposant un mix de voitures et de motos. Une cinquantaine de bolides est inscrite pour ce premier déplacement en dehors de nos frontières.
Avec le quatrième des cinq week-ends de course de la Belcar Historic Cup, c’est la lutte pour les différents titres qui entame son ‘money time’. Après les deux courses sur le réputé circuit au nord des Pays-Bas, il sera temps de sortir les bouliers compteurs. La saison consiste en cinq week-ends de deux courses chacun. Ce qui fait dix épreuves, dont les huit meilleurs résultats sont retenus au moment du décompte final, avec un éventuel ticket pour les RACB Awards à Bruxelles.
Dans la Plateforme 1, qui concerne les voitures évoluant avec un passeport technique FIA, c’est de nouveau la Ford Capri RS 3100 Cosworth de Dieter Kuijl qui mène la danse. Le pilote St.Paul a remporté cinq des six courses disputées, ajoutant une deuxième place à ce palmarès. Si le champion en titre termine encore à deux reprises sur la plus haute marche du podium à Assen, il sera sacré avant même l’ultime déplacement en direction du Nürburgring. Pour les places d’honneur au classement général, la lutte bat son plein entre la Porsche de Luc Geebelen et les Ford Escort Mk1 de Trojan/Roessle et Bas Van Elderen.
La Ford Capri RS 3100 Cosworth de Wim Kuijl est la plus rapide du peloton dans la Plateforme 2. Mais un score nul lors du Zolder Historic GP la laisse seulement au cinquième rang du championnat. Une hiérarchie virtuelle, car les autres devront aussi défalquer deux résultats. Mais pour Wim Kuijl, la situation est limpide : il ne peut plus se permettre le moindre revers. Il a déjà remporté quatre courses sur six, mais il doit redoubler d’attention lors des épreuves d’Assen et du Nürburgring, car la concurrence est prête à bondir. On pense notamment à la Mazda RX-3 à mécanique Wankel du champion en titre Gust Van Haelst, à la Porsche 911 d’Erik Bruynhoge ou à la Toyota Celica ST de Dominique Holvoet.
La Plateforme 3 est le terrain de jeu de Luc Branckaerts et de sa rapide Corvette C4. Il a déjà remporté cinq des six courses, tandis que le champion 2023 Luc Moortgat en a pris une seule, ce qui le laisse deuxième du championnat devant la surprenante Mercedes 190 Evo2 AMG de Samuel Verheggen, la Porsche 964 d’Eric Nulens et la BMW E30 de Sidney Dieleman. A ce niveau également, si Branckaerts remporte deux nouvelles victoires, il sera assuré du titre. La particulièrement rapide BMW M5 d’Evertjan Alders est forfait, ce qui signifie que le pilote Atrex cherche une alternative.
En dépit de la pénalité et de la perte de points à Zolder, Tim Kuijl reste aux commandes du classement de la Plateforme 4 devant la BMW E36 STW de Van Rompuy/Qvick et la BMW E36 2.5 du duo Thaens/Theunissen. L’Audi 80 Quattro STW ex-Pirro de François Bouillon était aussi en lice pour le titre. Mais le pilote McDonald’s ne fera pas le déplacement aux Pays-Bas, en manque de pièces détachées après la casse moteur dont il a été victime à Zolder.
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