Classic

Sebring, l'un des terrains de jeu favoris de Ferrari

IMSA
9 mar. 2023 • 10:55
La semaine prochaine, la firme au cheval cabré va retrouver un tracé qui lui a réussi par le passé.
© Ferrari

C'est en 1950 que le Sebring International Raceway a été inauguré, par une course de six heures. Un circuit tracé sur un ancien aéroport militaire utilisé par l'US Air Force durant la seconde guerre mondiale, d'où ses plaques de béton reliées par de vulgaires joints donnant à l'endroit ce côté si atypique. Long de 6,020 kilomètres, il comprend 17 virages. 

 

Un terrain hostile que certains n'ont jamais réussi à apprivoiser, ce qui n'est pas le cas de Ferrari. À l'occasion des débuts de la 499P la semaine prochaine, un bref retour sur l'histoire de la marque sur cette piste si rude s'impose.

© Ferrari

Ferrari a décroché un total de 12 victoires au général aux 12 Heures de Sebring, auxquelles s'ajoutent 37 victoires de catégorie ! Seul Porsche a fait mieux avec 18. La première remonte à 1956 (ci-dessus), et elle a été signée par une 860 Monza emmenée par Juan Manuel Fangio et Eugenio Castellotti. 

 

De 1961 à 1964, Ferrari remporte à quatre reprises le tour d'horloge floridien, avec notamment - en 1961 - la 250 TRI/61 (ci-dessous) de Phil Hill, associé à Olivier Gendebien, qui signe par la même sa troisième victoire de rang sur ce tracé. En 1962, il frôle la quatrième au volant de la première 250 GTO adaptée à la course (en photo en ouverture et que vous pouvez retrouver en vidéo ICI), mais il doit finalement se contenter de la 2e place du général, mais de la première en GT.

© Ferrari

Une autre voiture frappée du cheval cabré amenée à rentrer dans l'histoire a également fait ses débuts en compétition à Sebring : la 312 P. C'était en 1969. Hissée en pole position par Mario Andretti – qui faisait équipe avec Chris Amon – elle avait finalement terminé 2e derrière la Ford GT40 de Jacky Ickx - Jackie Oliver. 

 

Un an plus tard, en 1970, Sebring devient le théâtre de la première course avec départ lancé. Une épreuve remportée par la 512 S de Mario Andretti-Ignazio Giunti-Nino Vaccarella.

© Ferrari

En 1972, la 312 PB (ci-dessus) confirmera que Ferrari a fait de Sebring son jardin. Mais si nous vous en parlons, c'est que cette année là, Mario Andretti et Jacky Ickx ont réussi l'exploit de s'imposer aux 24 Heures de Daytona, aux 12 Heures de Sebring et aux 6 Heures du Glen, qui étaient à l'époque les trois épreuves d'Endurance les plus réputées outre-Atlantique.

 

Enfin, la dernière victoire au classement général remonte à 1998. Elle est à mettre au crédit de la 333 SP de Gianpiero Moretti, Mauro Baldi et Didier Theys. Une auto qui s'était déjà imposée l'année précédente grâce à Yannick Dalmas-Stefan Johansson-Fermin Vélez-Andy Evans. Toutes catégories confondues, le dernier succès a été signé en 2016, en GTD, par la 488 GT3 de Christina Nielsen-Jeff Segal-Alessandro Balzan. 

 

La semaine prochaine, entre le WEC et l'IMSA, entre l'Hypercar, le GTE Am, le GTD Pro et le GTD, la marque transalpine aura quatre occasions de mettre fin à ces six ans de disette. Mais c'est évidemment une victoire de la 499P qui aurait le plus d'effet... 

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