Une saison 2021 riche en succès pour VPS Racing

En lançant VPS Racing il y a un an avec la mise sur pied d'un programme Mitjet International, Matthieu Vaxiviere, Aurélien Panis et Raphaël Serrano ne savaient pas trop à quoi s'attendre. Les trois amis dans la vie ont uni leurs forces pour se lancer dans une nouvelle aventure. 

Un an plus tard, l'exercice est pleinement réussi avec de belles performances dès le début de saison à Nogaro. Louis Rousset est reparti avec la couronne 2021 et les satisfactions sont nombreuses chez VPS Racing qui compte bien développer ses activités en 2022. Des baquets restent disponibles pour la saison prochaine avec l'envie de s'étendre vers l'Italie et le Benelux en plus de la France. Matthieu Vaxiviere, Aurélien Panis et Raphaël Serrano font le point avec Endurance-Info. 

Que retenez-vous de cette première année de VPS Racing ?

Raphaël Serrano : "Elle a été victorieuse et on peut même dire qu'elle a dépassé nos attentes. On ne s'attendait pas à être à ce niveau dès la première année. Au fil de la saison, nous avons commencé à y croire et tout le monde a mis beaucoup de coeur à l'ouvrage pour y arriver." 

Matthieu Vaxiviere : "Sur le plan sportif, nous pensions pouvoir atteindre un top 10 à Nogaro et nous avons gagné une course avec en prime une première ligne. Le travail fourni l'hiver dernier a payé. Louis (Rousset) a été très performant et cette saison nous apporte une grande fierté. Nous étions tous les trois tellement noyés dans le travail avec nos différentes activités. ll faut garder les pieds sur terre mais nous avons la satisfaction d'avoir mis devant tous les pilotes de l'équipe."

Louis Rousset a tout de même dominé les débats...

RS : "Louis a compris le fonctionnement de l'auto dès le début. En plus de Louis, nous avions trois jeunes et un gentleman et les trois se sont battus aux avant-postes. On se battait pour le titre Junior jusque dans l'ultime course même si le destin n'était pas entre nos mains." 

Quel est votre regard sur le niveau du championnat ? 

MV : "La série prend de la hauteur avec la présence des meetings au sein des championnats SRO." 

Aurélien Panis : "On a vite vu que le championnat était bien organisé. Pour Matthieu et moi, c'était une organisation différente car là nous n'étions pas au volant. Raphaël était présent sur chaque meeting, ce qui a mis en confiance nos pilotes pour briller."

C'est une autre facette du métier de pilote ? 

AP : "C'est différent de la vie de pilote. Cela m'a de suite plu de voir un autre aspect du sport auto. On apprend et on découvre de nouvelles choses même si la vie de pilote reste plus facile (rires). Pour être tout à fait honnête, cela va m'aider dans ma vie de pilote à mieux comprendre comment fonctionne une équipe."

MV : "On comprend les différents aspects de la course et on sait ce que c'est de travailler la nuit sur la voiture. Tout cela nous amène beaucoup de satisfaction. L'équipe technique a la réflexion et la rigueur pour faire du bon travail. Je suis épanoui d'avoir ce business en plus de mon rôle de pilote." 

Vous êtes amis dans la vie. Aucune fâcherie entre vous au cours de la saison ?

MV : "Nous sommes de vrais amis et tout a bien matché entre nous. On se dit tout ce qu'il faut se dire."

AP : "On savait avant le lancement de l'équipe qu'il n'y avait pas de danger. Tout a été monté ensemble et il ne fallait pas que cela créé des problèmes majeurs entre nous. S'il doit y avoir un problème, on en parle et deux minutes plus tard, tout est réglé." 

RS : "Les tâches sont bien organisées. On a instauré des règles pour éviter les litiges. Même en cas de désaccord, il n'y a pas de tension et trois cerveaux valent mieux qu'un."

VPS Racing continuera sur la même lancée en 2022 ?

RS : "Les discussions sont en cours et l'objectif est de montrer au minimum la même chose qu'en 2021. On devrait rajouter les championnats Italie et Benelux."

MV : "Nous avons des demandes et on se laisse un peu de temps pour finaliser les programmes."

Débuter par la Mitjet International était le bon choix ?

MV : "La formule est très bonne et le championnat prend de l'ampleur. Pour un jeune pilote, il n'y a pas mieux. On parle d'un budget de l'ordre de 70 000 euros pour la saison avec quatre courses/meeting. Une demi-saison est même possible."

RS : "On ne regrette pas une seule seconde d'avoir débuté par la Mitjet International." 

Quid de l'après Mitjet ? 

MV : "L'objectif est que le team prenne de l'ampleur, qu'il se développe en Mitjet International sur plusieurs saisons. Ensuite, pourquoi pas aller vers d'autres catégories... Nous avons disputé une course d'endurance de 4 heures, donc cela donne envie de faire des courses longues. Pour aller plus haut, il faut trouver les bons financements mais nous sommes prêts à relever le défi dès que l'occasion se présentera. Les compétences de l'équipe sont clairement là et la base de l'équipe est solide."