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Matthieu Vaxivière (TDS Racing) : "La faute n'était absolument pas volontaire"

26 juin. 2017 • 14:00
par
lm@endurance-info.com
Une semaine après ses débuts aux 24 Heures du Mans, Matthieu Vaxivière a pris la direction de l'Espagne pour faire du coaching en Formula V8 3.5 à Motorland Aragon. L'ORECA 07 du TDS Racing qu'il partage en Championnat du Monde d'Endurance de la FIA n'a pas vu l'arrivée au Mans suite à une sortie de piste le dimanche matin où Manu Collard a encaissé plus de 40G.Avant cela, Matthieu Vaxivière a été pris dans un accrochage à l'entame de la première chicane des Hunaudières. "La touchette avec la Ferrari n'était absolument pas intentionnelle" nous a confié le pilote de pointe du TDS Racing qui a écopé d'une pénalité pour avoir causé la collision. "J'ai conscience de la faute et je me suis excusé auprès de Pierre (Kaffer) et le Risi Competizione. Je croyais vraiment avoir dépassé la Ferrari quand je me suis rabattu pour attaquer la chicane surtout que je pensais que le pilote allait freiner bien plus tôt. La faute n'était absolument pas volontaire et je respecte la pénalité."
Poleman le mercredi soir, Matthieu Vaxivière n'a pas mis longtemps à trouver le bon rythme au Mans même si les séances du jeudi n'ont pas permis de transformer l'essai : "Nous avons travaillé pour la course afin d'avoir une auto la plus confortable possible. Nous n'avons pas cherché à optimiser la qualification."Xavier Combet, copropriétaire du TDS Racing, sait que la pointe de vitesse et les qualités de son pilote de pointe ne peuvent pas être remis en doute : "Nous savons tous combien cette course est importante pour les écuries, et combien il est impératif d’aller au bout. Nous ne souhaitons jamais à un concurrent de terminer de cette manière, même si ça nous est probablement tous arrivé un jour. Matthieu était le premier désolé de cet accident. Il a écopé d’une pénalité lourde de 7 minutes qui a fait dégringoler la voiture à la 15e place des LMP2. Nous sommes restés unis et concentrés parce que nous savons cette course très longue, et que même en tombant loin dans les classements à 21h00, il est possible de finir sur un podium le lendemain… l’issue de la course ne se décide vraiment qu’au bout du double tour d’horloge et nous en avons encore eu une belle démonstration.
"Sur la suite de ses relais de nuit, Matthieu s’est montré ultra-professionnel, très serein dans sa démarche et offrant au team et aux ingénieurs des retours d’information très justes et précis, tout en gardant une belle vitesse de pointe. C’est pour lui une belle expérience de l’endurance." 

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