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Tom Blomqvist (59Racing) : "Être sur le podium relève du miracle"

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Intercontinental GT Challenge
2 fév. 2020 • 13:00
par
lm@endurance-info.com

Ils sont certainement peu nombreux à avoir pronostiqué un podium d’une McLaren aux 12 Heures de Bathurst. Pourtant, sur le papier l’équipage de la 720S GT3/59Racing avait de la gueule. Avec Alvaro Parente, Tom Blomqvist et Ben Barnicoat, on savait que ça irait vite. Le problème est qu’aux 12 Heures de Bathurst, ils sont nombreux à aller vite. De plus, 59Racing avait moins l’habitude d’une telle course même si le team australien connaissait parfaitement les lieux. (In English)

Sous le damier, le trio de la McLaren a pris la 2e place de l’épreuve à 41s de la Bentley victorieuse. Quand on sait que la 720S GT3 a écopé de deux pénalités, dont une de 30s pour une vitesse excessive dans la voie des stands, il y a de quoi nourrir quelques regrets. En fin de course, Tom Blomqvist a tout donné et même plus. L’équipage de la McLaren a fait face à de récurrents problèmes d’embrayage durant toute la course mais aussi un pépin de freinage lors du dernier relais du Suédois.

« Être sur le podium relève du miracle », a déclaré Tom Blomqvist à Sportscar365. « Honnêtement, nous ne nous attendions vraiment pas à ce résultat. Nous nous améliorions au fil de la course. Mes coéquipiers étaient au rendez-vous sachant qu’ils connaissaient bien la voiture. Pour mes débuts à Bathurst, ce fut une nouvelle expérience et je ne pouvais pas m’attendre à un tel résultat. » En fin de course, Blomqvist a dû faire face à la remontée de la Mercedes de Maro Engel, les deux autos allant jusqu’au contact. Il a aussi fallu gérer la Mercedes de Marciello. Engel a crevé et Marciello a écopé d’une pénalité. 

Tom Blomqvist et ses deux compères n’en demandaient pas tant pour monter sur la deuxième marche du podium : « Ce fut une course si difficile. Nous avons connu pas mal de problèmes qu’il a fallu surmonter, dont l’embrayage. Quand nous nous arrêtions, nous avions du mal à repartir car il faisait très chaud. Une fois, nous avons dû allumer et éteindre la voiture. Le limiteur de vitesse dans la voie des stands n’était pas activé et j’ai été pénalisé pour un excès de vitesse. 

« Ensuite, il y a eu le drive through d’Alvaro puis nous avons dû purger l’embrayage. Je pense que nous avons passé deux minutes de plus dans les stands que les gars qui ont gagné. Le rythme de la voiture était vraiment bon, mais ce relais final était juste mental. La seule façon de nous maintenir était de rester sur le même train de pneus lors de la dernière heure. Maro a réussi de suite à passer mais il avait tellement de rythme. Nous n’étions pas aussi rapides que la Mercedes en vieux pneus. »

La fin de course de la McLaren n’a pas été de tout repos : « Ensuite, nous avons eu cette grosse vibration et bien entendu avec toutes ces crevaisons, l’équipe était très nerveuse. Nous avons continué ainsi et c’était si mauvais que nous avons dû ralentir le rythme pour survivre et couper la ligne d’arrivée. » 

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