Auto

Dorian Boccolacci vise une carrière à la Romain Dumas

ADAC GT Masters
7 juil. 2020 • 9:00
par
lm@endurance-info.com

Boxe, tennis, ski, athlétisme, judo. Dorian Boccolacci est l’homme de tous les sports. C’est finalement le sport auto qu’il pratique assidument depuis 2006 pour arriver jusqu’en Formule 2. Pigiste en Blancpain GT Series Sprint en 2019 chez Saintéloc Racing en compagnie de Stéphane Ortelli, c’est maintenant l’ADAC GT Masters qui attend le Cannois sur une Mercedes-AMG GT3/BKK Mobil Oil Zakspeed. On le verra en complément en Lamborghini Super Trofeo Europe chez Oregon Team. 

Quatrième de la manche F2 dans les rues de Monaco en 2019, Dorian Boccolacci sait que passer en Formule 1 était devenu compliqué : « Obtenir un baquet en F1 est extrêmement compliqué. Mon objectif est de devenir pilote d’usine et de courir d’une façon professionnelle. C’est pourquoi je suis passé en GT3 l’année dernière car de nombreux constructeurs sont impliqués. » 

En rejoignant les rangs de l’ADAC GT Masters, le Français sait qu’il devra faire face à une concurrence relevée : « Les constructeurs sont très intéressés par l’ADAC GT Masters comme en témoigne le grand nombre de pilotes d’usine qui y participent. Le niveau de pilotage est très relevé et c’est évidemment un défi formidable. Si vous pouvez décrocher de bons résultats dans cette série, vous avez de bonnes chances de gagner une place dans une équipe d’usine. » 

Dorian Boccolacci aimerait bien marcher sur les traces de Jules Gounon et Mathieu Jaminet, deux de ses modèles en GT. Tous deux ont été recrutés par un constructeur après le titre ADAC GT Masters, Gounon chez Bentley, Jaminet chez Porsche. « Ce serait formidable si je pouvais continuer cette série de succès, et c’est l’objectif », confie Boccolacci qui cite également Romain Dumas : « Je veux être comme lui, prendre part à autant de disciplines que possible car je sais que je peux en tirer quelque chose en tant que pilote. » On l’a déjà vu en Trophée Andros et en rallye.  

« Malheureusement, je n’ai pas encore pu tester la Mercedes en raison de la situation actuelle », souligne le Français. « Nous espérons aller rouler sur le Lausitzring avant les essais officiels de la mi-juillet. J’ai hâte de voir comment la voiture se comporte. Je pense que je vais vite m’y habituer. La voiture a été vraiment bonne ces dernières années. »

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article