James Vowles : « Piloter est pour moi un hobby, une passion »

Si dans le passé les Gulf 12H ont vu quelques grands noms au départ de l’épreuve tels que Valentino Rossi, Loris Capirossi ou Jorge Lorenzo, celui qui attire l’attention cette année est James Vowles. Une semaine après la finale de la Formule 1 à Yas Marina, le team principal de Williams F1 a troqué le casque radio pour celui de pilote.

A 46 ans, le Britannique retrouve Garage 59, la McLaren 720S GT3 et le tracé de Yas Marina, trois ans après avoir pris part à l’Asian Le Mans Series en compagnie de Nicolai Kjaergaard et Manuel Maldonado. Cette fois, James Vowles évolue de la version EVO de la McLaren avec à ses côtés Alexander West, Marco Pulcini et Mark Sansom. L’équipage est engagé dans la classe Am.

Avec les Gulf 12H, on est loin de l’euphorie de la Formule 1 une semaine plus tôt. James Vowles est là avant tout pour prendre du plaisir. « C’est un bel événement, a-t-il déclaré samedi à la mi-journée dans le paddock de Yas Marina. Nous avons beaucoup de temps de piste aujourd’hui afin de nous préparer au mieux. Nous sommes face à une course de 12 heures, ce qui demande de ne pas se tromper d’objectif. Être rapide sur un tour est une chose mais ce n’est pas primordial sur une course d’endurance. »

Classé Bronze par la FIA, James Vowles roule face à des gentlemen bien plus affutés que lui à la catégorie GT3. « Beaucoup de pilotes qui roulent ici ont aussi l’habitude des courses sprint, tient-il à souligner. Ils savent comment s’y prendre lors des arrêts, bien assurer le pit limit dans la voie des stands, changer de pilote efficacement. Il faut s’assurer que tout soit parfait. »

Avec les Gulf 12H, on est loin d’un GP de F1 qui dure au maximum deux heures. Deux ambiances totalement différentes pour le team principal de Williams F1. « Le format est très bon, précise Vowles. Je suis impatient de rouler en fin de journée sous une température plus fraîche. J’ai quelques collègues de la F1 qui sont restés ici avec moi. Ici, l’ambiance est très relax et c’est exactement ce que je suis venu chercher. C’est pour cela que je suis là. La F1 est un autre monde. »

James Vowles n’arrive pas en terrain inconnu à Yas Marina même si sa dernière course ici-même remonte à 2022, une manche Asian Le Mans Series qui reste d’ailleurs sa toute dernière expérience en GT3. « 

Le tracé de Yas Marina est à comparer à un circuit urbain, explique-t-il. Le grip est différent en fonction des virages avec un virage 9 très glissant et une section au niveau de l’hôtel assez sympa. Avant de venir ici, j’ai roulé durant quatre jours en Espagne en septembre dernier. J’ai aussi roulé sur simulateur. Piloter est pour moi un hobby, une passion. Je veux le faire au bon endroit avec les bonnes personnes. J’ai perdu 6 kg à force de m’entraîner. » James Volwes a aussi pu suivre les conseils de Thomas Fleming lors des essais à la rentrée.