Grégory Guilvert (Speedcar) : « Refaire un copier-coller en 2026 »
« Je sais que c'est une voiture qui correspond bien à mon pilotage même si elle est compliquée, et c'est pour ça qu'il y a de moins en moins de monde dessus, nous expliquait Grégory Guilvert dans le paddock du Paul Ricard. Mais cela reste une voiture très performante et je savais que le Team Speedcar pouvait parfaitement la faire rouler.

La mayonnaise a mis un peu de temps à prendre mais globalement, je suis très satisfait de la performance parce que nous n'avons jamais fait plus loin que 5e en qualifications. Nous avons perdu des gros points pas forcément de notre faute, ce qui nous a écarté du titre. Mais jusqu'à la dernière manche, nous pouvions encore être vice-champions. »
L'expérience en atout
Finalement 7e du classement Silver remporté par Robert Consani et Benjamin Lariche sur l'une des deux autres Audi de l'équipe de Pascal Destembert, Grégory Guilvert estime ne pas avoir à rougir dans une classe Silver où le niveau proposé demeure élevé, notamment avec les jeunes loups venus se montrer avec l'espoir de progresser vers les catégories supérieures.
« Sportivement, c'est satisfaisant de pouvoir me juger face à ces Silver parce que les jeunes sont de plus en plus précurseurs, analyse Guilvert, toujours catégorisé Silver. C'est un vrai constat : quand tu as 43 ans, tu te bas contre des « mômes » qui ont 16, 17 ans, qui roulent très très vite et qui passent du virtuel au réel très facilement.
J'essaie de faire valoir mes compétences. Le maître-mot reste de prendre du plaisir. Surtout quand tu vois que tu peux encore jouer devant face à des Silver - Silver et quand tu as une voiture compétitive. »
Pour 2026, le souhait de Grégory Guilvert est de conserver une continuité dans son programme, pour construire sur les bases posées cette saison.
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