Lilou Wadoux (Ferrari) : « Apprendre et retrouver les sensations »
Deux ans après une première découverte sur cette même piste de Sakhir, Lilou Wadoux a retrouvé ce dimanche le baquet de la Ferrari 499P, désormais championne du monde après la finale du WEC aux 8 Heures de Bahreïn.
Engagée avec Oliver Gray, pilote retenu par le WEC pour évoluer sur l'Hypercar championne du monde 2025, la Française n'aura eu à prendre ses marques ni avec le circuit ni avec la voiture, elle qui avait donc essayé cette même 499P fin 2023.
Vice-championne ELMS avec la Ferrari 296 LMGT3, l'Amiénoise retrouve le prototype pour la première fois depuis 2024 et ses apparitions en LMP2 en IMSA, où elle avait notamment gagné les 6 Heures de Watkins Glen.

« C’est forcément particulier de remonter dans cette voiture, surtout après une saison entièrement passée en GT, confie Lilou Wadoux. Le passage d’une GT à une Hypercar constitue un vrai écart. Mais c’est ce qui rend ce moment encore plus spécial. L’équipe m’apporte énormément de conseils et d’éléments pour progresser.
En GT, nous n’utilisons pas du tout les mêmes stratégies de course, donc j’ai beaucoup à apprendre ici. Je vais profiter de cette journée pour faire des kilomètres et engranger de l’expérience.
C’est une reprise, un retour dans un prototype après une année passée uniquement en GT. L’objectif, c’est de rouler, d’apprendre et de retrouver les sensations. Et pourquoi pas, poser les bases pour évoluer dans l’avenir. »

La Française a également pu mesurer sa progression personnelle depuis 2023 et sa première apparition dans la LMH italienne, après 15 tours couverts et un meilleur chrono en 1'53"607, devant Oliver Gray.
« C'est évident que j’ai beaucoup évolué en deux ans, analyse l'intéressée. J’ai roulé dans plusieurs championnats différents, et chacun m’a apporté quelque chose.
Au Japon, en Super GT, on travaille énormément sur le développement des pneus. Ce n’est pas seulement une question de performance en piste : il faut collaborer étroitement avec les ingénieurs pour trouver le meilleur compromis. C’était une super expérience, très formatrice.
Cette année, j’ai aussi roulé en ELMS et en IMSA, donc j’ai découvert différents types de voitures, de pneus, d’aérodynamique. Aujourd’hui, je commence à avoir une bonne expérience, et pouvoir la mettre à profit dans une Hypercar, c’est vraiment passionnant. C’est une catégorie très complète, qui demande un peu de tout. »
Commentaires (2)
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Dt I Can
9 nov. 2025 • 14:08
OlivierP
9 nov. 2025 • 15:35