Valentino Rossi (BMW WRT): « Rouler en WEC est un effort important pour moi »
Pour sa deuxième saison en WEC, Valentino Rossi retrouve ce week-end le tracé d’Imola, un circuit sur lequel il s’est imposé en 125 cm3 en 1997 puis en 250 cm3 l’année suivante. Cette fois, on parle de BMW M4 GT3 EVO au sein du Team WRT. Si Ahmad Al Harthy reste à ses côtés, Maxime Martin, parti chez Mercedes-AMG, est remplacé par Kelvin van der Linde sur la n°46.
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Onzième en LMGT3 au Qatar lors de l’ouverture de la saison, ‘The Doctor’ compte bien retrouver le podium ce dimanche en Emilie-Romagne après la deuxième place décrochée ici-même en avril dernier.
« L’année passée était une bonne saison pour moi, a confié Valentino Rossi dans le paddock d’Imola. Nous avons fait de belles courses, spécialement ici à Imola qui était notre meilleur résultat de la saison. Il y a eu ensuite le podium au Japon et nous étions dans le coup au Mans. Je sais que je dois encore m’améliorer, tout dépend des circuits empruntés et des conditions. A titre d’exemple, je sais qu’en pneus ‘full wet’, je peux encore faire mieux. Ici, nous avons besoin de comprendre les conditions car la météo ne s’annonce pas fantastique. Bien sûr, nous allons nous battre pour le podium. »

Le natif de Tavullia, 46 ans depuis février dernier, joue à domicile ce week-end à Imola, les deux villes étant distantes de 100 km.
Si en 2024 Valentino Rossi devait suivre la session Hyperpole dans le stand de Vincent Vosse et Yves Weerts, c’est bien lui qui est chargé de placer la BMW n°46 dans l’ultime session qui voit en découdre les dix plus rapides de la catégorie LMGT3 en Hyperpole. « Cette saison est différente pour moi car si vous êtes dans le top 10 à l’issue de la qualification, le pilote classé Silver dispute la session Hyperpole, poursuit le pilote BMW M Motorsport. C’est quelque chose que je dois encore travailler pour sortir le meilleur tour possible en pneus neufs. »

L’officialisation de revoir Valentino Rossi en WEC a tellement tardé que la première liste des engagés ne mentionnait pas la n°46. Finalement, c’est bien le WEC qui fait figure de programme principal cette saison après avoir pris part aux 12 Heures de Bathurst en février dernier (2e avec Weerts et Marciello, ndlr). Toutefois, on devrait bien le revoir aux 24 Heures de Spa fin juin dans une BMW M4 GT3 EVO.
« C’était une décision difficile mais finalement BMW a préféré la série WEC qui est un championnat du monde, explique-t-il. Pour moi, c’est ok car c’est un bon championnat. J’aime beaucoup le WEC qui offre la possibilité de rouler sur de très beaux circuits à travers le monde. Toutefois, c’est pour moi un effort important car il y a beaucoup de courses en dehors d’Europe, ce qui rend les choses plus compliquées sur le plan organisationnel. Il faut aussi prendre en compte les 24 Heures du Mans qui font partie du calendrier. »
« Le meeting a bien débuté avec une belle première séance d’essais libres, souligne Rossi. Les conditions changeantes avec une piste mouillée qui sèche est un plus pour notre BMW M4 GT3 EVO. Nous avons besoin de travailler sur les pneumatiques afin d’établir la meilleure stratégie possible pour dimanche. »

De là à le voir aux 24 Heures du Nürburgring afin de s’offrir le triptyque Le Mans, Nürburgring et Spa, il y a une marche à franchir qu’il va falloir attendre : « Les 24 Heures du Nürburgring restent un objectif à atteindre. Comme je l’ai déjà précisé à plusieurs reprises, il faut dans un premier temps passer le permis sur une petite voiture qui permet ensuite de piloter une GT3. Un jour, j’essaierai. »
Il n’y a pas que le Nürburgring qui trotte dans la tête de Valentino Rossi puisque qu’un poste de pilote Hypercar ne serait pas pour lui déplaire, lui qui a participé au Rookie Test WEC à Bahreïn en novembre dernier. « J’ai trouvé très bien mon roulage dans la BMW M Hybrid V8 et je pense même que c’était plus facile qu’une GT, se remémore-t-il. Au volant d’une Hypercar, les trajectoires sont plus dans la normalité. Pour schématiser, c’est même plus proche de la moto. Avec la GT, il faut couper un peu plus à l’extérieur, à l’intérieur. Cela change beaucoup le style de pilotage. Ceci étant, j’aime piloter une GT et je ne sais pas si j’aurais la chance de piloter un jour l’Hypercar en compétition. Ce n’est pas simple car BMW fait rouler deux voitures et la marque dispose déjà suffisamment de pilotes. Ce n’est pas quelque chose de facile à mettre en place mais je continue de pousser. »

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