IMSA Sanctioned Test Sebring – L'Aston Martin Valkyrie pas encore dans le rythme
La deuxième journée du Sebring IMSA Sanctioned Test, la première avec les GTP et les LMP2, a été dominée par Mathieu Jaminet. Hier matin, lors de la première des trois sessions au programme, le Français a bouclé un tour du circuit floridien en 1'48''465, un chrono qui ne sera jamais battu. La concurrence s'est cependant rapprochée, puisque Scott Dixon (Acura ARX-06 n°60) et Jack Aitken (Cadillac V-Series.R n°31) terminent à respectivement 0''592 et 0''692.
🇬🇧 Sebring Sounds Even Sweeter with New Aston Martin Valkyrie On Track in GTP
La plus véloce des BMW M Hybrid V8, à savoir la n°25 de Marco Wittmann, a signé le 7e temps à 0''906. Des autos engagées aux 24 Heures de Daytona et à la saison 2024, seule la Lamborghini SC63 ne termine pas dans la même seconde, Romain Grosjean ayant concédé 1'461 à la marque de référence.
Scrutée de près pour sa deuxième apparition chronométrée face à la concurrence, l'Aston Martin Valkyrie a été bien discrète. Pas par son bruit (comme vous pouvez le constater ci-dessous), mais par sa prestation. Son meilleur chrono est à mettre à l'actif d'Alex Riberas en 1'51''316, à 2''851 de la Porsche 963 n°6 et à 1''390 de la Lamborghini. Sur l'ensemble de la journée, la seule LMH engagée est même devancée par les six LMP2 les plus véloces.
The new @Heart_Of_Racing @AMR_Official Valkyrie LMH sounds incredible now with the updated exhaust, everyone's new favorite car! #IMSA #Sebrinh12 #WEC pic.twitter.com/mz8lZfdx6h
— Lanky Turtle (@LankyTurtle) February 12, 2025
En tout, l'anglaise a parcouru à 82 reprises le Sebring International Raceway, elle qui a notamment rapidement été rappelée à l'ordre par un drapeau noir lors de la première session pour une infraction technique non divulguée. Ce qui est peu par rapport à ses rivales, qui sont toutes ou presque au-delà des 150 tours bouclés.
Il est à noter que Ross Gunn (Aston Martin Valkyrie), Josef Newgarden (Porsche n°7) et Scott McLaughlin (Porsche n°6) n'ont pas pris la piste hier, tout comme Andrea Caldarelli (Lamborghini n°63). Pour ses premiers tours de roues au volant de la 963 du JDC-Miller MotorSports, Antonio Seravalle a signé un 1'52''918, à 3''648 de Gianmaria Bruni. Mais le Canadien n'a bouclé que 19 tours.
Inter Europol Competition a dominé le reste de la meute en LMP2 avec un meilleur chrono pour Bijoy Garg en 1'50''065. Suivent Mathias Beche (PR1 / Mathiasen Motorsports) et Hunter McElrea (TDS Racing) à respectivement 0''717 et 0''720.

En GTD Pro, c'est Jesse Krohn (BMW n°48 / Paul Miller Racing) qui est parti se coucher au sommet de la hiérarchie après avoir stoppé le chronomètre sur 2'02''237. Vainqueur des 24 Heures de Daytona, Ford Multimatic Motorsports n'est pas en reste puisque Sebastian Priaulx (Ford Mustang GT3 n°64) ne concède que 0''131. Le Britannique, qui a réussi à s'immiscer entre les deux M4 GT3 du Paul Miller Racing.
Enfin, Maximilan Goëtz a hissé la Mercedes-AMG n°32 du Korthoff Competition Motors tout en haut de la feuille des temps du GTD en 2''00''867, devançant par la même Mike Skeen (Ferrari 296 GT3 n°052 / Triarsi Competizione) et Philip Ellis (Mercedes-AMG GT3 n°57 / Winward Racing).
Tous les chronos sont ICI.
Deux séances sont encore au programme aujourd'hui, réservées aux voitures des catégories GTP et LMP2.
Commentaires (8)
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zorglub18
13 fév. 2025 • 14:06
A julien36 : vous pourriez rajouter la Peugeot 9x8, même si le cas est loin d’être aussi extrême que celui de la Nissan (traction avant !)
frederic.kevers@gmail.com
13 fév. 2025 • 16:03
- c'est la première fois qu'elle roule en séance officielle avec ses concurrents directs et qu'elle évolue surement avec la BoP par défaut, donc généralement largement défavorable. D'autre part, les autres marques disposent d'une sacrée base de données avec les LMDh sur ce tracé et ont donc un avantage conséquent.
- Certains artisans ont pu rivaliser avec les usines par moment, comme Glickenhaus, Rebellion ou Pescarolo notamment. Tout est question de volonté des organisateurs et de la BoP.
Aussi, rappelons qu'en WEC l'engagement est officiellement soutenu par Aston Martin. Or, je doute que le sieur Stroll accepte de cautionner une présence et une communication issue directement de la marque britannique sans avoir quelques garanties en termes de compétitivité - réelle ou allouée par ces messieurs de l'ACO/FIA - si pas directement, au moins à courte échéance.
Enfin, n'oublions pas non plus que IMSA et WEC sont deux choses très différentes. En 2023, les Porsche 963 étaient "à la rue" en WEC mais gagnaient et se battaient devant en IMSA... Donc attendons de voir ce qui arrivera avec cette Aston lors des 12 H et, surtout, en WEC et à Watkins Glenn sur un tracé nettement moins atypique et compliqué que les vieilles dalles de béton du circuit floridien.
julien36
13 fév. 2025 • 16:34