IMSA / Daytona – Paul di Resta (United Autosports) : « Jamais agréable d'être déclaré vainqueur plusieurs jours après l'arrivée »

Elle ne restera certainement pas dans les annales, mais les livres retiendront que c'est bien le United Autosports qui a remporté la 63e édition des 24 Heures de Daytona dans la catégorie LMP2 suite au déclassement de l'Oreca n°8 du Tower Motorsport. Une aubaine pour le quatuor Daniel Goldburg, Paul Di Resta, Rasmus Lindh et James Allen.

« Nous sommes venus à Daytona avec un objectif très clair et nous l'avons atteint, a déclaré Richard Dean, PDG de United Autosports. Remporter les 24 Heures de Daytona est forcément un moment très spécial, mais le faire quelques mois seulement après avoir gagné les 24 Heures du Mans ne fait qu'accroitre ce sentiment. Zak (Brown. Ndlr) et moi tenons à remercier toute l'équipe pour son dévouement et son engagement. Nous pouvons tous être très fiers de ce que nous avons accompli ».

Parti depuis la pole position grâce à Daniel Goldburg, l'Oreca n°22 termine donc devant la n°74 de Riley et la n°52 du PR1 Mathiasen Motorsports. « Dimanche, nous devions nous satisfaire de la pole et de la deuxième place, mais nous ne l'étions pas, a expliqué ce dernier. Nous avions si bien exécuté la course, sans commettre la moindre erreur... Et puis une étrange pénalité nous a éjecté de la lutte pour la gagne en toute fin de course. Il m'a fallu environ 36 heures pour m'en remettre, et j'ai fini par être satisfait. Puis on m'a appelé pour me dire que nous avions gagné ! C'est incroyable ».

« C'est énorme de remporter une nouvelle victoire sur une course de 24 heures, jubile pour sa part Paul di Resta. Nous nous sommes sentis très mal lotis le jour de la course avec la pénalité. Mais nous avons continué à nous battre. C'est tout simplement énorme. Je pense que la meilleure chose sera de revoir tout le monde pour fêter cela ensemble. Ce n'est jamais agréable d'être déclaré vainqueur plusieurs jours après l'arrivée, mais cela fait partie du processus. Nous devons réunir tout le monde pour fêter ça ! »

Rasmus Lindh reconnaît lui qu' « il est difficile d'expliquer ce sentiment... surtout de gagner de cette manière. Mais nous méritions cette victoire... et maintenant nous l'avons, même si d'une manière différente ». Même ressenti pour James Allen, déjà vainqueur en 2022 et qui avoue que ce n'est « ce n'est jamais de cette façon que vous voulez gagner ».

Le malheur des uns fait le bonheur des autres...