Chronique

De l’autre côté du volant, épisode 3 : Vive le sport !

Porsche Carrera Cup France
3 sep. 2024 • 12:00
par
Paul Cauhaupé
Dans sa dernière chronique, Paul Cauhaupé vous parle de sport en cette semaine de Jeux Paralympiques.
Photo : Alexis Goure

Nom : CAUHAUPÉ

Prénom : PAUL

Âge : 19 ans

Métier : Etudiant la semaine et pilote le week-end

Equipe : Schumacher CLRT – Porsche Carrera Cup France

 

Bonjour à tous,

 

En cette période post JO Paris 2024, quoi de mieux que de parler sport !

 

Pour ma part, avant le sport auto, j’ai pratiqué pendant plusieurs années deux sports en compétition, le tennis et le football. Deux disciplines qui, bien que très différentes, m’ont forgé des compétences et des valeurs inestimables, qui me sont très utiles aujourd’hui dans la vie et dans le sport automobile. En plus de ces deux sports, en loisir, j’ai aussi fait beaucoup de ski et de VTT.

Collection Paul Cauhaupé

Pendant douze ans, le tennis a été plus qu’un simple passe-temps. C’était une école de vie. Peu de sports peuvent rivaliser avec le tennis en termes d’exigences aussi bien mentales que physiques. Seul sur le court, face à un adversaire déterminé, on ne peut pas se retourner vers qui que ce soit. Le tennis est une bataille solitaire où la gestion de soi devient primordiale. Chaque échange, chaque point gagné ou perdu, est une leçon sur l’importance de la résilience, de la concentration et de la maîtrise émotionnelle.

Photo : Alexis Goure

Ces douze années ont été marquées par l’apprentissage de la gestion du stress, de l’endurance et de la capacité à se dépasser sans cesse, des compétences qui aujourd’hui se révèlent précieuses dans ma carrière de pilote automobile.

Collection Paul Cauhaupé

En parallèle, j’ai pratiqué le football pendant 6 ans. Si le tennis enseigne à se débrouiller seul, le football, lui, est le champion de l’esprit collectif. Sur le terrain, le succès dépend de la capacité à travailler ensemble, à s’entraider et à viser un objectif commun. Jouer au football, c’est apprendre à faire confiance à ses coéquipiers, à communiquer efficacement et à cultiver un esprit d’équipe. Comme finalement avec son ingénieur et ces mécaniciens. On ne gagne pas seul en sport auto.

Photo : Alexis Goure

Si le sport automobile semble à première vue un sport individuel, c’est en réalité une discipline où le travail d’équipe est crucial. Sans tes mécaniciens, ta voiture ne démarre pas et sans ton ingénieur, ta voiture n’est pas bien réglée, donc tu ne peux pas gagner seul. Il ne faut pas oublier tout le travail en amont effectué par son équipe, qu’on ne voit pas forcément à la télé.

 

Maintenant, la pratique de différents sports me sert pour mon entrainement spécifique au niveau du sport auto mais aussi pour la pratique du sport en loisir et mon bien être. Je fais toujours du tennis à l’Université et en complément je joue au padel qui est un dérivé du tennis et du squash qui se joue en double.

Plus spécifiquement pour le sport auto, je fais tous les jours des exercices de type gainage, musculation et autres. Pour le cardio, je fais des footings réguliers et quand la période est propice j’adore faire du VTT. L’hiver, je pratique aussi le ski. C’est bon pour les cuisses et les abdos et en plus on retrouve la sensation des trajectoires ! Mon père voudrait que je fasse du ski de randonnée avec lui mais pour l’instant je préfère le ski de descente et pas de montée.

 

J’adore plein de sports et j’aimerai essayer aussi de pratiquer l’athlétisme (sprint) et pourquoi pas aussi faire des courses de vélo de route, mais ça c’est pour plaire à Laurent Mercier ! 🤣🤣

 

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