Jules Gounon, spectateur averti aux 24 Heures du Mans

Pilote réserviste chez Alpine Endurance Team, Jules Gounon a disputé deux manches WEC sur une A424 afin de remplacer Ferdinand Habsburg, blessé.

Avant de partir à Fuji pour le GT World Challenge Asia puis de retrouver les 24 Heures de Spa où il partira à la conquête d'une deuxième victoire, l'Ardéchois était aux 24 Heures du Mans. De quoi aller le voir à l'arrivée pour lui poser quelques questions. 

Vous êtes présent à titre privé ?

Je suis venu pour Alpine, mais aussi pour supporter nos pilotes JBR Management chez IDEC Sport et TF Sport, ainsi que ma compagne Michelle (Gatting).

Quel bilan tirez-vous de cette édition ?

Peu importe ce que tout le monde peut penser à propos de la BoP, cela fait combien d’années qu’après 24 heures, les trois dernières heures étaient aussi disputées ? Le pari est réussi même si quoi qu’il arrive, il y a toujours des déçus. A trois heures de la fin, quatre marques étaient encore en lice pour la victoire groupées en 30 secondes. Pour un fan de sport auto, que demander de plus ?

Vous avez l'habitude de rouler dans des conditions compliquées sur la Nordschleife. Que vous inspire ces longues périodes de neutralisation ?

Je ne roulais pas, donc je ne peux qu’avoir un avis extérieur. La procédure de safety-car est très longue. Le mode de fonctionnement est différent sur la Nordschleife avec le système de drapeaux jaunes, de doubles drapeaux jaunes à 120 km/h et de code 60, ce qui est plus clair.

Vous avez bougé autour du circuit ? 

Je me suis pas mal baladé en bord de piste même si en tant que pilote, cela fait mal car j’aimerais vraiment faire partie de la fête en Hypercar.

Place sous peu à une autre course de 24 heures...

J’ai la chance de rouler et la chance d’être dans une voiture pour gagner une grande course comme les 24H de Spa. Pour les spécialistes, tout le monde sait que Spa est une course très dure à gagner. Nous allons maintenant essayer de battre les Ferrari à Spa.

Sébastien Baud et Reshad de Gerus, vos deux pilotes JBR Management, étaient au Mans. Vous en tirez du positif ? 

Seb a très bien roulé pour son premier Le Mans dans des conditions difficiles. On savait que la Corvette en est à sa première année de compétition. Quant à Reshad, il a juste été exceptionnel et cette troisième place en LMP2 est une juste récompense pour lui.