Le Mans

Raffaele Marciello (BMW M Team WRT) : « Pas de précipitation »

24 Heures du Mans
8 juin. 2024 • 10:00
par
Pierre Tassel, au Mans
© MPS Agency

Tranquille comme à son habitude « Lello ». L'Italien a découvert hier l'ambiance du Pesage des 24 Heures du Mans sans quitter son habituel flegme qui l'accompagne depuis des années en GT.

 

Il y a pourtant une certaine pression entourant cette première. L'actuel pilote BMW M Motorsport, qui a presque tout gagné en GT3, disputera en 2024 ses premières 24 Heures du Mans dans la catégorie reine de l'Hypercar avec Team WRT. Le tout dans un contexte d'apprentissage, tant pour l'ancien pensionnaire de Mercedes-AMG que pour l'équipe belge, qui poursuivent leur découverte de la M Hybrid V8. Et pour le retour de la marque au plus haut niveau, 25 ans après la victoire en 1999 de la V12 LMR.

 

Entre inconnues et histoire, Marciello pourra compter sur une certaine connaissance de la piste. S'il débute cette année, le Transalpin avait arpentée en long en large et en travers le grand circuit en sim racing sur l'épreuve virtuelle des 24 Heures du Mans. De quoi adoucir la phase de découverte, d'autant que l'Italien pourra compter sur un roulage conséquent à la Journée Test.

 

« Marco Wittmann ne sera là que le matin car il doit ensuite disputer le DTM, donc j'aurai plus de temps de roulage, explique Marciello. Il y a du temps donc pas de précipitation inutile. C'est une longue semaine, avec beaucoup d'heures en piste en essais. Il faut juste être dans la voiture. »

 

A peine rentré d'un Nürburgring écourté, Marciello débute un vrai marathon comme bon nombre de pilotes en ce mois de juin. Outre l'Eifel et Le Mans, un troisième double tour d'horloge sera au menu de l'Italien fin juin avec Spa (toujours avec WRT). Le tout entrecoupé d'un passage en British GT dans la foulée du Mans ... également à Spa.

 

« Il y a un vrai enchaînement, donc je vais rester dix jours ici et près de quinze jours à Spa, rappelle « Lello ». Le Nürburgring a été plutôt court, mais je pense que tout va pouvoir se gérer. Nous allons faire environ huit heures par pilote et vous pouvez dormir entre les roulages. »

 

Autre facteur à prendre en compte, le passage entre proto et GT3. Si d'autres changent de monture dans la même catégorie comme Dani Juncadella, Marciello a troqué sa M4 GT3 du Nürburgring pour la M Hybrid V8 au Mans, avant de revenir sur la M4 pour la fin du mois.

 

« Il faut aussi prendre en compte le changement de manufacturiers de pneus entre Michelin et Pirelli, estime l'intéressé. Mais la différence entre la LMDh et la GT3, ce n'est pas le jour et la nuit. C'est certain qu'il faut un petit temps d'adaptation. »

 

Pas de quoi inquiéter donc l'une des références de ces dernières années en GT3. Avant de le devenir en Hypercar dans les années à venir ?

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