Le Mans

24 H. du Mans 2024 - Tristan Vautier : « Une expérience comme celle-ci ne peut que m'être bénéfique »

24 Heures du Mans
31 mai. 2024 • 7:45
par
Thibaut Villemant
Le Français a fait parler de lui cette semaine. Après avoir été intronisé réserviste du Chip Ganassi Racing aux 24 Heures du Mans, le vainqueur de l'édition 2021 des 12 Heures de Sebring a été annoncé en IndyCar, chez Dale Coyne Racing, ce week-end à Détroit.
© MPS Agency

Nous aurions bien évidemment préféré vous voir au volant, mais intégrer une équipe comme le Chip Ganassi Racing, c'est tout de même sympa non ?

Il va de soi que mon but premier était d'être au départ, mais hélas cela ne s'est pas concrétisé. Mais être appelé par une équipe comme le Chip Ganassi Racing et retrouver un constructeur – en l'occurrence Cadillac – dont j'ai défendu les intérêts pendant cinq ans (de 2018 à 2022. Ndlr) est très plaisant et surtout gratifiant.

 

Qu'avez-vous d'ores et déjà fait avec eux ?

J'ai effectué une première session d'acclimatation de deux heures sur le simulateur Dallara (à Indianapolis. Ndlr) avant de me voir confier le lendemain, en compagnie de Sébastien (Bourdais. Ndlr), le déverminage de la V-Series.R n°3 avant son départ pour Le Mans. Puis j'ai refait une journée complète sur le simulateur. Le plus dur, ça a été probablement d'apprendre toutes les procédures. Ces voitures sont autrement plus complexes que les DPi auxquelles je suis habitué.

 

Malgré votre vécu, que pensez-vous pouvoir tirer de cette expérience ?

En étant au contact d'une équipe comme Chip Ganassi Racing pendant 10 jours, sur une épreuve comme les 24 Heures du Mans, je vais forcément beaucoup apprendre. Une expérience comme celle-ci avec une équipe de ce niveau ne peut que m'être bénéfique. J'ai hâte d'y être.

 

Au lendemain de cette annonce, Dale Coyne Racing a annoncé faire appel à vos services pour disputer, ce week-end à Détroit, la sixième manche de l'IndyCar Series. Comme cela s'est-il fait ?

Dale et moi avons toujours gardé de bons contacts et il m'a toujours dit : « On ne sait jamais... » (Rires. Ndlr). Nous nous sommes croisés dans le paddock à St Petersburg, où j'ai appris qu'il allait y avoir pas mal de rotations sur la n°51 cette année. Et il y a quelques jours, il m'a appelé pour demander si j'étais libre pour Détroit. Je ne m'y attendais pas, mais c'est une proposition qui ne se refuse pas.

 

Cela faisait sept ans que nous ne vous avions plus vu dans la discipline...

Effectivement. Et je n'ai jamais piloté la Dallara DW12 depuis que l'aeroscreen lui a été greffé (en 2020. Ndlr). Je ne sous-estime clairement pas le défi qui m'attend, plus encore sur un circuit que je ne connais pas et qui est apparemment compliqué si vous ne parvenez pas à mettre le doigt sur les bons réglages. Mais d'un autre côté, je me dis aussi que je n'ai rien à perdre.

 

En 2015, vous aviez offert une superbe quatrième place au Dale Coyne Racing à Détroit...

Oui, mais à l'époque nous roulions sur le circuit de Belle Isle. Dorénavant, l'IndyCar arpente une piste tracée en plein centre-ville.

 

Quand prendrez-vous la direction du Mans ?

J'ai la course d'IndyCar dimanche et dès le lendemain je file en France pour m'acclimater au décalage horaire avant la Journée Test. 

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