COOL Racing de retour en Ultimate Cup Series en fin de saison
Dans le monde de l’Endurance, Cool Racing est devenu au fil des années une référence. Engagée dans plusieurs championnats, tels que l’ELMS ou la Michelin Le Mans Cup, la structure suisse s’est rendue dans le Var en mars dernier pour participer à la première manche de l’Ultimate Cup European Series. « La course au Paul Ricard correspondait à une période où nous avions besoin de faire rouler certains de nos pilotes, raconte le team manager Tom Olmos. Ce meeting s’avérait être une superbe opportunité pour prendre de l’expérience face à une grille très compétitive. »
Au volant de la Ligier LMP3 N°87, Cédric Oltramare et Adrien Closmenil débarquaient avec l’envie de jouer devant. « Ce sont deux profils différents, commente Tom Olmos. Cédric roule depuis trois ans chez nous. Il a débuté en Ligier JS2R et rejoint cette saison l’équipage LMP3 en ELMS. Il a moins de vécu en sport auto que d’autres mais a du talent et travaille beaucoup pour progresser. A l’inverse, Adrien arrive de la monoplace et nous commençons notre aventure avec lui. Il a sauté le pas vers l’Endurance cette année avec la volonté d’être rapidement dans le rythme et il était déjà rapide. » Preuve de la vélocité du binôme, les deux signaient la pole position des 4H du Castellet de l’European Endurance Prototype Cup.
Très heureux de cette performance, l’ensemble de l’équipe espérait concrétiser en course. Devant dans les premières heures, la N°87 a ensuite perdu du temps à la pompe à essence : « on a souffert de notre manque d’expérience à ce niveau et on a lâché 40 secondes – 1 minute, ce qui nous a porté préjudice sur le résultat final. » Quatrième de leur catégorie sous le drapeau à damiers, Cédric Oltramare et Adrien Closmenil pouvaient au moins se satisfaire d’avoir été dans le coup pour leur course de rentrée.
Absente lors du deuxième round à Portimao, Cool Racing pourrait refaire des apparitions en fin de saison, notamment au Mugello et lors de la finale au Paul Ricard : « il y a une réelle volonté de nos pilotes d’y retourner et de, j’espère, y briller. »
Ayant déjà une filière interne menant à la LMP2 en ELMS, passant par plusieurs catégories et différentes voitures, Tom Olmos ne ferme pas la porte à intégrer l’Ultimate Cup European Series à leur pyramide, dans les années à venir : « ce serait quelque chose qui ferait sens. Il ne faut pas oublier que nous sommes une jeune équipe, cela fait seulement trois ans que CLX, la structure de Nicolas Lapierre, exploite le team. Si nous avons les moyens pour le faire, intégrer la série de manière régulière sera envisageable. »
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