GTWC Europe

Valentino Rossi (WRT) : « Plus facile de gagner en WEC qu’en Fanatec GT »

GT World Challenge Europe
6 avr. 2024 • 19:30
par
Laurent Mercier, au Paul Ricard
Valentino Rossi se plaît toujours autant à rouler en GT World Challenge Europe. 2024 marque sa troisième saison chez Team WRT.
Photo : JEP

Malgré un programme WEC déjà bien conséquent, Valentino Rossi avait promis de revenir en GTWC Europe. C'est le cas cette saison sur un programme Endurance au volant d'une BMW M4 GT3. On le verra en parallèle sur deux meetings Sprint (Brands Hatch, Misano). 

 

Vainqueur d'une manche Sprint l'année passée sur ses terres de Misano, Vale se concentre donc sur les courses longues cette année. Pour la partie SRO, la BMW reste identique à 2023, tout comme l'équipe WRT. Si Maxime Martin est toujours de la partie, le tandem est désormais épaulé par Raffaele Marciello. 

 

Huitième l'année passée au Paul Ricard sur un format de 6 heures, Valentino Rossi compte bien débuter sa saison européenne en fanfare ce dimanche. Avant les qualifications, le pilote BMW, toujours aussi convoité par les fans, a pris le temps d'échanger avec quelques journalistes sur ses ambitions 2024. 

Photo : JEP

Ravi de retrouver le championnat SRO ?

 

C’est le début d’une nouvelle saison en Europe. Avant cela, j'ai déjà bouclé deux courses cette année avec les 12H de Bathurst et la première manche WEC au Qatar. Je suis très content de retrouver ce championnat Fanatec GT qui est différent des autres, de par son niveau de compétitivité. Il est plus facile de gagner en WEC qu'en Fanatec GT. Ici, il y a beaucoup de voitures Pro et un tas de pilotes très rapides. Il va être intéressant de voir où se situe notre niveau face à la concurrence. En WEC, nous sommes sur du Pro-Am.

 

On peut dire que l'année 2023 a été un bon cru sur le plan personnel...

 

2023 était une bonne saison sur le plan personnel, principalement en Sprint avec une victoire et deux autres podiums. La partie Endurance a été plus compliquée même si nous avons connu de belles courses, notamment aux 24H de Spa avec une 6e place. Notre trio est fantastique, ce qui était déjà le cas l’an dernier avec Augusto Farfus. Cette année, Max et moi avons Lello à nos côtés qui est l’un des meilleurs pilotes GT au monde.

Photo : JEP

Comment se passe votre début de meeting ?

 

Nous avons bouclé plusieurs séances d’essais durant l’hiver et comme toujours nous avons travaillé pour améliorer la voiture. N’oublions pas qu’une course est différente d’une séance d’essais. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que les deux séances d’essais ont été positives pour la #46. Nous avons souffert face aux autres BMW M4 GT3. La voiture sœur #32 a été particulièrement rapide. Nous manquons de rythme et pas suffisamment de grip cet après-midi. Ce n’est que le début et généralement nous parvenons à nous améliorer au fil des jours.

 

La qualification sera encore plus importante demain matin...

 

Ce week-end est quelque peu différent car nous avons débuté seulement aujourd’hui. Il faudra être au rendez-vous demain matin pour la qualification, d’autant plus que cette année, le format de course est de 3h et non 6h. La position sur la grille de départ sera d’autant plus cruciale. Nous avons donc encore un peu de travail pour peaufiner les réglages de la voiture. Le management des pneus jouera une nouvelle fois un rôle important car il faudra être là en fin de relais. Je suis plutôt à l’aise avec la gestion des pneumatiques car mon style de pilotage est assez coulé. C’est bon pour un relais d’une heure.

Photo : JEP

Vous êtes maintenant un habitué du Circuit Paul Ricard. Vous avez vos marques ? 

 

Le Circuit Paul Ricard n’est pas un tracé facile car très technique. Il faut bien connaître les bonnes lignes sur la piste. Ici, il faut être encore plus précautionneux qu’ailleurs concernant les limites de la piste car les dégagements sont importants. Quand on fait une erreur, il y a de la place pour se rattraper mais en dehors des limites de piste. Je ne connais pas encore la stratégie pour la course de dimanche. 

 

Ce n'est pas un secret que vous aimeriez participer aux 24H du Nürburgring. Qu'en est-il vraiment ?

 

Je compte bien rouler un jour sur la Nordschleife même si l’un de mes premiers objectifs reste les 24 Heures du Mans. Pour la Nordschleife, il faut passer le permis, rouler avec une petite voiture au début et ce n’est pas quelque chose que j’aime et que je souhaite faire. De plus, mon programme 2024 est déjà bien chargé avec 16 courses. Je n’ai pas le temps de me consacrer à l’obtention de ce permis. Il n’est pas prévu que j’y roule cette année. Pour ce qui est du futur, nous verrons ultérieurement. J’ai conscience que ce permis est obligatoire pour tout le monde mais je le répète, rouler dans une voiture plus lente qu’une GT3 n’est pas ce que je recherche.

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