Lilou Wadoux : « J'ai essayé de profiter au maximum » de la Ferrari 499P

Comment vous sentez-vous ?

J'ai essayé de profiter au maximum. En fait, je naviguais entre la volonté de rester concentrée, l'envie de faire de mon mieux et le désir de profiter au maximum du moment présent. Trente tours, c'est trop peu, mais j'ai pu me faire plaisir, sans attaquer de manière excessive car ça ne servait à rien, il ne s'agissait que d'essais. 

Est-ce très différent de ce que vous connaissiez ?

C'est une voiture complexe, notamment en ce qui concerne toutes les procédures, etc. Disons que c'est un compromis. Certaines choses se rapprochent du LMP2, d'autres du GT. Mais j'ai dû changer un peu ma manière de piloter comparé à la 488 GTE, notamment pour tout ce qui concerne la prise de vibreurs. 

Et par rapport à votre test avec la Toyota GR010 Hybrid il y a un an ?

C'était la même gamme de voitures et le même tracé donc au final je n'étais pas trop dépaysée.

Avez-vu en ce test une opportunité de montrer votre potentiel au volant de ce genre de voitures ?

Pour le moment, je ne sais pas ce que me réserve la suite. Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit de l'un de mes plus grands rêves. Mais si ça se fait, il me faudra évidemment bien plus de roulage. Après ce test, nous allons débriefer afin, notamment, que je puisse m'améliorer en vu de l'éventuel prochain test.

Dans quelle voiture souhaiteriez-vous piloter ?

Vous savez, moi, que je roule dans une Clio Cup ou une GT... Tant que je suis au volant, j'ai le sourire.

C'était une bonne façon de terminer votre première saison en tant que pilote officielle Ferrari Competizioni GT ?

C'est certain, surtout que notre saison ne s'est pas très bien terminée. Mais bon, nous avons terminé sur le podium à Portimao avant de l'emporter à Spa-Francorchamps et nous avons été dans le rythme à chaque course, alors je la juge tout de même positive. Je repars avec le sourire, ce qui n'était pas le cas hier.

➡️ Malgré son peu de roulage, Lilou a signé, cet après-midi, un probant 1'49''488. Une performance remarquable, à moins d'une seconde de la référence de la journée signée Robert Shwartzman, également au volant de la Ferrari 499P n°51 ! Pour rappel, de deux ans son aîné, le Russe a gagné la FIA F3 Europe en 2019 avant de terminer vice-champion FIA F2 deux ans plus tard. Cette année, en plus du GT World Challenge Endurance Cup, il officiait en tant que réserviste de la Scuderia en F1. Assurément une référence chronométrique de choix.