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Sébastien Bourdais, le pilote idéal selon Chip Ganassi

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15 sep. 2023 • 16:55
par
lmercier
Entre Sébastien Bourdais et Indianapolis, l'histoire ne date pas d'hier.
Photo : LAT

Avec ses 37 succès au compteur en IndyCar, Sébastien Bourdais se place en 7e position sur la liste des pilotes les plus prolifiques de la discipline. Seuls AJ Foyt et Scott Dixon ont remporté plus de quatre titres. Si le Manceau n’a pas eu la carrière escomptée en Formule 1, il fait clairement partie des plus doués de sa génération.

 

C’est au volant d’une Cadillac que l’ancien champion Champ Car fait son retour à Indianapolis. Sébastien Bourdais était déjà là en 2012. Il s’était imposé sur une Ford-Riley du temps du Grand-Am. Une autre époque ! Son compère Ryan Hunter-Reay ne tarit pas d’éloges sur Sébastien Bourdais : « C’est le pro par excellence, très rapide dans la voiture et très à l’écoute, reconnaît l'Américain. Il est aussi complètement désintéressé, ce qui est rare pour un pilote officiel qui partage la voiture avec des équipiers. »

 

Un sentimen partagé par Chip Ganassi, son patron en GTP : « C’est mon homme, et je n’aimerais avoir personne d’autre. C’est le type de coéquipier qu’il est, à savoir désintéressé, travaillant dur sur la voiture tout le temps, pensant toujours à l’améliorer... Il est évident qu’il peut gagner des courses en IndyCar, en Prototypes... Il peut probablement gagner dans n’importe quelle auto. C’est un champion au sens premier du terme. »

 

Quadruple champion Champ Car de 2004 à 2007, Sébastien Bourdais n'a pas percé en Formule 1 au volant d’une auto qui ne lui a pas permis de montrer son potentiel, alors qu’il pilotait une monoplace conçue pour Sebastian Vettel. Son retour aux Etats-Unis, via l’IndyCar, a été plus fructueux, remportant six courses chez KV Racing Technology et Dayle Coyne Racing.

Photo : Chris Jones

Pour revenir à Indianapolis, son meilleur résultat reste une 7e place en 2014. Alors qu’il avait la voiture la plus rapide en 2017 avant les qualifications, sa monoplace a tapé le mur au virage 2. Un accident dont il est ressorti avec des fractures au bassin et à la hanche. « J’ai été si souvent du mauvais côté de la barrière, et cette année-là, j’avais l’impression d’être du bon côté de la barrière, jusqu’à ce que je sois quasiment au-dessus de la barrière, se remémore le Français avec le sourire. Enfin j’avais cette voiture qui pouvait me permettre de gagner, puis tout s’est arrêté en un rien de temps. »

 

Rapide dans différentes disciplines, Sébastien Bourdais est prêt à relever tous les défis : « Je suis un pilote de course et j’aime piloter, c’est tout ce que je peux dire. Le type de voiture n’a pas vraiment d’importance tant qu’il s’agit d’une organisation appropriée qui me donne les outils pour m'exprimer ou réussir. J’ai eu la chance d’avoir cela et de gagner des courses dans différentes disciplines à travers le monde. C’est amusant de constater que le fait de parler de ce sujet me rappelle tant de souvenirs... Parfois, c’est en pensant à un tour qui s’est bien passé ou à une course que tu aurais pu gagner. J’ai été incroyablement chanceux d’être payé pour faire ce que j’aime, quel que soit le type de voiture. »

Commentaires (3)

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spiritofsebring

15 sep. 2023 • 18:54

un bel exemple pour le sport auto et ces "compères" d'écurie l'ont parfaitement décris.

Skyd

15 sep. 2023 • 20:40

Un très grand pilote. Talentueux et super modeste !
Capable de faire un ou deux tours de plus que ces coéquipiers sans être garer..
Bravo Monsieur Bourdais !

AlexPoche

16 sep. 2023 • 13:30

Surprising statement from Chip when I think about a certain 90 degree left turn in lap 1 this year.