GTWC Europe

Samantha Tan : « La Ferrari 296 GT3 représente un gros pas en avant par rapport à la 488 GT3 »

GT World Challenge Europe
29 juil. 2023 • 14:45
par
lmercier, au Nürburgring
Samantha Tan fait partie des cinq féminines qui évoluent en GT World Challenge Europe cette saison. La Canadienne de 25 ans roule sur une Ferrari 296 GT3 de l'équipe ST Racing with Rinaldi.

Ces dernières années, on avait plutôt l’habitude de voir Samantha Tan au volant de BMW. C’est d’ailleurs son équipe qui a fait débuter en compétition la M4 GT3 aux 24 Heures de Dubai 2022. Changement de monture cette saison avec une Ferrari en GT World Challenge Europe (Endurance). Si la saison de la pilote canadienne a débuté par la 488 GT3, c’est maintenant la 296 GT3 qui l’attend depuis les 24 Heures de Spa en compagnie de Jon Miller et Isaac Tutumlu pour le compte de ST Racing with Rinaldi en Pro-Am.

 

Entre Samantha Tan et Ferrari, la relation remonte à 2022 en Ferrari Challenge Trofeo Pirelli North America avec à la clé une victoire, deux podiums et deux poles. Samantha Tan attend beaucoup de ce passage en 296 GT3.

Photo : Jules Benichou

Quelles ont été vos premières impressions ?

 

La toute première fois que j’ai pris le volant de la 296 GT3, c’était à Spa lors des Essais Officiels. La voiture est incroyable et ça je l’ai bien compris dès les premiers tours. Selon moi, la 296 GT3 représente un gros pas en avant par rapport à la 488 GT3. Elle est plus facile à piloter, elle a plus d’appui. Sur un circuit comme Spa-Francorchamps, dans le Raidillon et à Blanchimont, on se rend compte à quel point elle est stable, même à grande vitesse.

 

Quels sont vos objectifs cette saison ?

 

Cette année, je débute en Endurance up, ce qui n’est pas évident, surtout si l’on considère le nombre d’engagés. Nous sommes engagés en Pro-Am où nous avons terminé deuxième au Paul Ricard. L’objectif est de terminer le championnat dans les trois premiers de la classe, même si, bien sûr, le désir est toujours de gagner, mais nous savons à quel point c’est difficile.

Photo : Kevin Peckx

Quel regard portez-vous sur le Nürburgring et Barcelone, les deux derniers circuits de la saison ?

 

Je vois le Nürburgring à deux reprises cette année, mais la première fois c’était sur la boucle Nord en NLS. Je suis donc très curieuse de voir ce qui va se passer sur le circuit GP. Cela s'annonce plus compliqué qu’à Barcelone, où j’ai pris part à une course de 24 heures avec la victoire en 2021 en m’y sentant suffisamment à l’aise. Je pense que ce sera un peu plus facile pour moi de revenir sur ce circuit pour la fin de saison.

 

La Ferrari 488 Challenge Evo n’a rien à voir avec la 296 GT3 ?

 

La première voiture de course que j'ai conduite est la 458 Challenge, que j'ai pu essayer rapidement à l'âge de 14 ans pour au Canada. L'année dernière, j'ai eu l'occasion de courir sur ce circuit, à Montréal, dans le cadre du Ferrari Challenge North America. Ce fut une grande émotion. En ce qui concerne le championnat monomarque, je suis devenue la première féminine à décrocher la pole position et la victoire dans le Trofeo Pirelli Am plus tard dans l'année et ce fut une expérience inoubliable, tout comme le podium à Daytona lors de la deuxième manche de la saison, où j'ai terminé deuxième dans la course 1. La 488 Challenge Evo est une excellente voiture, et je dirais même qu'elle est facile à conduire, car elle est destinée aux clients. Alors que la 296 GT3 est sans aucun doute plus « extrême », avec beaucoup plus d'appui tout en restant très stable dans les virages les plus rapides et les plus exigeants.

Photo : Jules Benichou

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