6H Monza – Toyota fait tomber Ferrari, premier podium pour Peugeot

A deux heures du but, la Toyota n°7 semblait avoir la situation bien en mains. Mais c'était sans compter sur une deuxième et dernière voiture de sécurité venue effacer l'avance d'une quarantaine de secondes qu'elle s'était forgée sur la concurrence.

À la relance, Kamui Kobayashi a bien semblé s'échapper quelque peu. Mais dans le dernier relais, le Japonais a vu Antonio Fuoco, au volant de la Ferrari 499P n°50. Mais ce n'était finalement qu'une « illusion », la GR010 Hybrid n°7 parvenant à creuser à nouveau l'écart, brisant les rêves de victoire à domicile pour la firme au cheval cabré.

Kobayashi passe finalement sous le damier avec une avance de 16''520 sur Fuoco, alors que la bonne surprise vient de la troisième place de la 9X8 n°93 de Jensen / Vergne / Di Resta, qui offre à Peugeot son premier podium en Championnat du monde d'Endurance depuis la renaissance de celui-ci en 2012.

Le spectacle en fin de course, il a concerné la quatrième place. Frédéric Makowiecki (Porsche 963 n°5), Antonio Giovinazzi (Ferrari 499P n°51) et Brendon Hartley (Toyota GR010 Hybrid n°8) se sont rendus coup pour coup durant la dernière heure de course.

Malgré une auto pas encore en mesure de se battre à la régulière avec les LMH, le Français a longtemps résisté. Mais après avoir cédé face à Hartley, il pliera face à Giovinazzi.

Le quinté de tête est donc complété par la Toyota n°8 et la Ferrari n°51, alors que Porsche (dont les voitures ont encore été en proie à des soucis de fiabilité) doit se contenter de la sixième place.

C'est toujours mieux que Cadillac, inexistant aujourd'hui. Pour rappel, la Toyota n°8 a été retardée par une pénalité de 10 secondes puis un Stop & Go de une minute en début de course suite à des accrochages, alors que la Peugeot n°94 a passé 17 minutes dans son stand en raison d'un problème de boîte de vitesses.

Le classement de la course est ICI