FFSA GT

Christopher Campbell : « Le sport auto fait partie de mon ADN depuis 25 ans »

FFSA GT
16 juin. 2023 • 10:00
par
lmercier, à Dijon
Pour ses débuts en GT, Armada Racing Division a enrôlé Christopher Campbell dans ses rangs pour jouer devant en Am en compagnie de Corentin Surand.
Photo : Jules Benichou

Fidèle au Championnat de France GT, Christopher Campbell roule cette année pour Armada Racing Division, la nouvelle équipe lancée par Jordan Grimaud avec le soutien appuyé de Romain Monti. Un pilote résidant près de Limoges au sein d’une équipe basée en Haute-Vienne, quoi de plus normal.

 

Avec 34 points marqués en deux meetings, Christopher Campbell et Corentin Surand comptent bien sur le meeting dijonnais pour recoller les positions de tête en Am avec des leaders qui totalisent 77 points. Avant d’aborder le troisième événement de l’année, Christopher Campbell est revenu sur son début de saison mais aussi sur son nouveau rôle de pilote de safety-car.

Photo : Jules Benichou

Comment êtes-vous arrivé chez Armada Racing Division ?

 

Jordan (Grimaud) m’a contacté pour monter un équipage avec Corentin. Le programme sur une Mercedes-AMG GT4 m’a séduit. Malgré moi, je change d’équipe chaque année et je trouvais sympa de débuter une aventure avec une nouvelle équipe. Le team est à 25 km de mon domicile. De plus, j’ai senti une vraie volonté de m’avoir à leurs côtés. C’est sympa de sentir cette motivation mutuelle de faire les choses bien. Les moyens humains sont mis pour progresser rapidement.

 

Vous retrouvez une Mercedes-AMG GT4 que vous connaissez déjà…

 

Le choix de la voiture n’est pas simple pour une nouvelle équipe. La Mercedes est une auto fiable et homogène. Sur un plan personnel, je suis partant pour un nouveau modèle et c’est d’ailleurs ma quatrième auto différente. Ce n’est pas un souci de changer de marque sachant que c’est mieux de partir sur une voiture de la dernière génération. Tout le monde est un peu dans l’inconnu sur les futurs modèles. Je pense qu’il est important d’avoir un bon soutien et de ne pas aller vers quelque chose de trop exotique.

 

Quel est votre bilan après les deux premiers meetings ?

 

La voiture est assez difficile face aux Porsche, Toyota et BMW qui sont des modèles plus récents. La BoP est aussi faite sur l’historique des saisons passées. Pour nous, le début est assez dur mais la Mercedes est fidèle à sa réputation. Elle est bien quand on est seul en piste mais compliquée quand on est en peloton. De plus, nous avons connu des soucis indépendants de l’équipe. Le châssis a fait ses preuves avec la paire Joulié/Chevalier en 2022. Mes deux premières qualifications étaient correctes avec des prestations honorables. Corentin débute en sport auto car ce n’est que sa deuxième saison.

Photo : Patrick Hecq

Quel est votre regard sur le cru 2023 du FFSA GT ?

 

Le championnat est tellement relevé avec un niveau qui monte d’année en année dans les différentes classes. La classe Am est très solide cette saison. Sans une pénalité à Magny-Cours pour un non-respect des limites de la piste, nous aurions pu l’emporter en course 2. Avoir de bons résultats pour une nouvelle équipe est important. Ce n’est que partie remise. J’attends beaucoup de Dijon pour au minimum un podium. Je vise ma 8e victoire en GT4, dont 7 en Pro-Am.

 

En revanche, pas de programme en GT4 European Series ?

 

Je m’étais déjà engagé avec SRO Motorsports Group pour conduire la voiture de sécurité en GT World Challenge Europe et GT4 European Series.

 

Ce nouveau rôle vous plaît ?

 

J’ai toujours eu une vision d’ensemble. J’ai été team manager et je travaille dans l’automobile. J’ai toujours trouvé impressionnant le travail fourni par SRO en GT3 et GT4 et je le vois encore plus maintenant. J’avais eu ce rôle aux 24H de Spa 2022 et tout s’était bien passé. C’est aussi ce qui m’a donné envie d’accepter. Je me suis de suite senti bien intégré, ce qui facilite les choses. En piste, je ne peux pas me permettre d’aller à la limite de la voiture car je dois garder une marge de sécurité. Les relances sont parfois compliquées avec des pneus qui ont ramassé de la gomme, ce qui dégrade le train avant. Cela n'a aucun lien avec le rôle de pilote.

 

On vous sent toujours aussi épanoui en sport auto ?

 

Je suis ravi de rouler en GT4. Je suis quelqu’un qui aime toutes les compétitions et je me fixe de nouveaux challenges. Je continuerai à rouler tant que ce sera possible. Le jour où il ne sera plus possible pour moi de jouer un podium, j'irai vers un autre sport. Le sport auto fait partie de mon ADN depuis 25 ans et j’adore ça.

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