Le Mans

Ugo de Wilde (DKR Engineering) : « Cette course est au-dessus de tout »

24 Heures du Mans
6 juin. 2023 • 14:55
par
lmercier, au Mans
Après Road to Le Mans, Ug de Wilde est au départ de la grande course cette année sur l'Oreca 07/DKR Engineering.
Photo : MPS Agency

Quand on est pilote belge, on vise en toute logique une participation aux 24 Heures de Spa. Cela n’empêche pas de viser en parallèle les 24 Heures de Spa. C’est exactement ce que s’est dit Ugo de Wilde qui fait office de rookie cette année au Mans chez DKR Engineering au sein d’un équipage 100% belge qu’il compose avec Maxime Martin et Tom van Rompuy.

 

Le matin même de la Journée Test, le jeune pilote belge de 20 ans était encore au Paul Ricard, cette fois en GT au volant d’une Lamborghini Huracan Super Trofeo de l’équipe Iron Lynx. De quoi se faire un nom aussi bien en GT qu’en prototype. Alors qu’il étudiait des caméras embarquées dans le camion DKR Engineering, Ugo de Wilde a échangé avec Endurance-Info sur ses débuts dans le grand bain des 24H du Mans, lui qui a bouclé 13 tours dimanche après-midi.

 

Que retenez-vous de votre dimanche après-midi au Mans ?

 

C’était incroyable ! C’est encore plus fort que ce à quoi je m’attendais : le circuit, le partage de la piste avec les Hypercar et les GTE. Il faut bien cinq ou six tours pour prendre ses marques. J’étais bien à plus à l’aise sur mon deuxième run. Maintenant, il va falloir découvrir la nuit, ce qui, je pense, est un autre exercice. Dimanche matin, je roulais en Lamborghini Super Trofeo, une auto à l’inverse de l’Oreca 07. Pour moi, l’objectif était de boucler au moins dix tours. Je sais que j’ai encore une belle marge de progression.

 

Votre trio belge a de quoi jouer un beau résultat final en LMP2 Pro-Am…

 

Avoir Max dans l’équipage est un vrai plus car il connaît bien l’épreuve et DKR Engineering reste sur un podium d classe. Je suis très fier de rouler dans cette voiture 100% belge au sein d’une équipe à très forte connotation belge.

Photo : MPS Agency

Vous rêviez de 24 Heures du Mans ?

 

C’est pour moi un rêve de gosse. J’avais déjà tutoyé le rêve en remportant la course 2 du Road to Le Mans en 2021 (chez Mühlner Motorsports, ndlr). Maintenant, je suis dans la cour des grands et le prochain rêve est de remporter les 24 Heures du Mans. Cette course est au-dessus de tout. En étant ici, tu comprends pourquoi Le Mans est si spécial. Je suis venu ici pour la première fois en 2013, l’année du décès d’Allan Simonsen, ce qui avait gâché la fête. Avant cela, je suivais la course à la télévision. Cette fois, je suis sur la grille de départ.

 

Votre saison 2022 en LMP2 est un atout ?

 

L’expérience de la catégorie est primordiale car elle permet d’ôter la difficulté de la découverte d’une nouvelle voiture. Cela me permet aussi d’aider l’équipe, comme Thomas (Laurent) a pu le faire avec moi l’année passée en European Le Mans Series.

 

Quel est votre objectif ce week-end ?

 

Le premier est de terminer la course et ensuite d’emmagasiner le plus d’expérience tout au long de la semaine. DKR Engineering est une petite structure qui met tout en place pour que les choses se passent bien. Le potentiel est clairement là pour un podium de classe.

 

Vous ne fermez pas la porte au GT ?

 

Non, d’où ma présence en Lamborghini Super Trofeo chez Iron Lynx qui fait partie des équipes de pointe en GT. J’ai la chance de faire partie du programme de jeunes pilotes chez Lamborghini. Si je veux accéder à la catégorie Hypercar en tant que pilote professionnel, la catégorie GT peut m’aider pour arriver à mes fins. En attendant, mes débuts en Super Trofeo sont positifs avec un beau meeting au Paul Ricard. Je dois encore prendre mes marques car cette Super Trofeo est une auto particulière, à l’image de la Porsche Cup où on retrouve beaucoup de spécialistes.

Commentaires (1)

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TiPi_MiouMiou

7 juin. 2023 • 12:50

Cette livrée DKR *_*