Le Mans

Oliver Caldwell veut briller au Mans pour ses débuts avec Alpine

24 Heures du Mans
5 juin. 2023 • 11:00
par
lmercier, au Mans
Rookie aux 24 Heures du Mans, Oliver Caldwell a découvert le grand tracé sarthois en LMP2 hier lors de la Journée Test.
Photo : MPS Agency

A près de 21 ans, il les aura le 11 juin jour d’arrivée des 24 Heures du Mans, Oliver Caldwell fait ses débuts en Endurance cette saison sur un double programme mêlant WEC chez Alpine et European Le Mans Series chez Inter Europol Competition. Au Mans, c’est bien chez Alpine en compagnie de Memo Rojas et Andre Negrao qu’on va le retrouver sur une Oreca 07. Titré en Formule 3 en 2021, le Britannique a rejoint l’Alpine Academy l’année passée sur un programme en Formule 2. Sans possibilité de baquet vers la F1, c’est l’Endurance qui s’ouvre à lui, toujours dans le giron Alpine.

 

Le début de saison n’a pas tourné à l’avantage de l’équipage de la #35 qui n’a marqué que 5 petits points en trois courses. Place maintenant aux 24 Heures du Mans, la plus grosse échéance de l’année. Une course où Olli Caldwell veut briller avec son équipe française qui sera présente dans la catégorie Hypercar en 2024. La Journée Test lui a permis de boucler 21 tours du tracé sarthois. 

 

Olli, quel bilan tirez-vous de votre début de saison ?

 

On ne va pas se mentir, c’est difficile. A ce jour, nous ne sommes pas l’équipe la plus rapide mais tout le monde travaille dur pour rejoindre le peloton de tête. Nous allons dans la bonne direction alors que Le Mans arrive. 

 

Pour vous, il n’était pas question de F1 ?

 

C’était un objectif impossible à atteindre. Rempiler en Formule 2 était possible mais les budgets sont tellement élevés. Le passage en Endurance était pour moi la suite logique. J’avais bouclé un test il y a quelques années en ELMS, ce qui était ma seule référence. J’ai ensuite disputé le Rookie Test à Bahrain fin 2022 sur une LMP2 moins puissante. C’est assez similaire à une Formule 3 niveau puissance.

 

Partager une auto vous plaît ?

 

J’avais déjà connu cette situation en GT dans le passé et c’est quelque chose qui me plaît. Bien entendu, c’est totalement différent de la monoplace. Mon roulage en 2021 en LMP2, déjà à Bahrain, m’avait convaincu. J’ai la chance de partager l’auto avec deux coéquipiers très expérimentés. Cela fait trois opinions sur les réglages à adopter.

 

Vous attendez beaucoup des 24 Heures du Mans ?

 

J’ai beaucoup regardé cette course mais jamais en totalité (rires). Le Mans a toujours été sur ma liste des courses à faire au moins une fois dans ma carrière au même titre que Macau et Bathurst. C’est la même chose pour tous les pilotes. Je suis rookie au Mans l’année du centenaire, qui plus est chez Alpine. C’est pour moi quelque chose de très spécial et j’en suis très content. Je vois mon futur en Endurance avec l’objectif d’aller en Hypercar.

 

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