Présent et avenir de CMR avec Charly Bourachot

Présent dans les différentes catégories du FFSA GT cette saison, CMR a de quoi briller aussi bien en Silver qu'en Pro-Am et Am. Le team dirigé par Sabine et Charly Bourachot ne met pas tous ses oeufs dans le même panier avec trois Alpine A110 GT4 (Van Dooren/Auriacombe, Lémeret/Tierce, Panciatici/Cabirou) et deux Porsche 718 Cayman GT4 RS CS (Prost/Servol, Petelet/Mogica). 

Le team alésien compte bien profiter du meeting de Magny-Cours pour mettre ses GT4 sur les différents podiums. Avant les deux courses du week-end, Charly Bourachot fait le point sur les plans 2023 et le futur de CMR.

L’envie de revenir en GT3 sur la scène européenne est toujours présente ?

Nous sommes venus en GT3 avec les Bentley Continental GT3 avec l’ambition de faire quelque chose de bien sur le long terme. Les choses ont évolué avec le temps sachant que nous avons fait des choses bien. Maintenant, des discussions sont en cours avec un constructeur pour revenir en GT3. On ne va pas se cacher que l’objectif 24 Heures du Mans est toujours dans un coin de tête. Cependant, nous avons conscience que les places vont être tellement chères. J’ai peu d’espoir d’y arriver sans avoir le bon partenaire derrière. On regarde ce qui peut être mis en place en espérant que les choses vont aller au bout et faire quelque chose de bien. Aujourd’hui, ce n’est qu’une question de partenariat. Y aller seul n’est pas possible. Il faut le soutien d’un constructeur et d’un partenaire.

Dès 2024 ?

Il faudrait faire un premier programme avec un constructeur dès 2024 pour mettre tout en place avant de voir plus haut. Ce n’est pas une priorité absolue car dans un premier temps, je veux déjà m'assurer que tout ce que l’on fait actuellement fonctionne bien.

CMR reste toujours aussi actif sur les circuits avec des programmes qui diffèrent du passé...

Se recentrer sur le GT4 et le Super Trofeo est très bien car les championnats sont beaux avec des plateaux intéressants. Il est possible que nous fassions rouler une troisième auto en Super Trofeo Europe, voire en GT2 European Series. Quand on va quelque part pour se bagarrer devant, cela me convient bien. Remplir les grilles ne m’intéresse pas une seconde. Nous n’avions pas prévu de faire rouler des Porsche car le programme a été bouclé à la dernière minute. Cette année, le focus est mis sur le FFSA GT. La GT4 European Series me fait moins envie que par le passé même si le championnat est très beau.

Gérer deux modèles différents en GT4 France n'est pas un souci ?

Non car nous le faisons déjà depuis plusieurs années. Ce qui est juste problématique, c’est que nous avons trois équipages Silver pour gagner (rires). Comme je l’ai dit, tant qu’on se bat pour gagner, ça me va. Je suis pleinement satisfait du début d’année, de voir comment les choses évoluent.

CMR reste actif en historique ?

Nous avons même accru notre présence en historique sachant que nous devons bien structurer le département historique. Nous avons une soixantaine d’autos en gestion, ce qui demande du temps car c’est plus compliqué à gérer que le moderne. On se rapproche aussi du Gulf Historic pour la fin d’année pour y faire rouler de belles autos.