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IMSA – Sébastien Bourdais : « Une belle montée en puissance entre Daytona et Sebring »

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29 mar. 2023 • 11:15
Dominatrice aux 12 Heures de Sebring, la Cadillac n°01 du Chip Ganassi Racing a été contrainte à l'abandon. Sébastien Bourdais et Renger van der Zande auront à cœur de se refaire une santé le 15 avril à Long Beach, un circuit sur lequel le Sarthois a brillé l'an passé.
© MPS Agency

L'an passé, vous avez marqué les esprits à Long Beach. Comment comptez-vous vous y prendre pour récidiver cette année ?

J'ai d'excellents souvenirs à Long Beach. Il s'agit d'un endroit qui a m'a souri par le passé et où j'ai toujours aimé rouler. Le week-end (en 2022. Ndlr) a été assez intéressant. Les débuts ont été un peu difficiles lors de la première séance d'essais, mais John (Hennek. Ndlr) nous a donné une voiture géniale à partir de la deuxième session. Elle était tout simplement incroyable. Notre Cadillac DPi était sur des rails, au point de signer le record de la piste en qualifications puis de remporter la course... de manière très peu orthodoxe (Rires. Ndlr).

 

Pouvez-vous nous rappeler ce qu'il s'est passé ?

Je me suis fait surprendre par une GT dans l'épingle, et ai compris trop tard que la DPi n'avait pas le rayon de braquage auquel j'étais habitué en IndyCar, tant et si bien que je me suis retrouvé à court d'espace et coincé contre le mur en sortie de virage. Il m'a fallu faire une marche arrière le plus rapidement possible puis surmonter un retard de 20 secondes ou quelque chose comme ça, tout en dépassant toutes les voitures de manière à revenir en tête. Néanmoins, la voiture était très bonne ce jour-là et nous avons réussi à l'emporter, ce qui était assez incroyable. Ce fut un super week-end et une super journée pour Cadillac et le Chip Ganassi Racing.

 

Qu'avez-vous appris au cours de ces deux premières courses ?

C'est une interaction très dynamique parce que tout le monde continue à travailler dur sur les voitures et que la BoP évolue un peu. Je ne sais pas s'il y aura des changements pour Long Beach. De notre côté, il y a eu une belle montée en puissance entre Daytona et Sebring, ce qui nous a donné l'impression d'être un peu plus dans le coup. Je ne sais pas quel aurait été notre niveau de performance à la fin de la course, car nous n'étions hélas plus de la partie (problème moteur alors que la voiture était confortablement installée en tête. Ndlr).

© MPS Agency

Long Beach est en revanche un circuit sur lequel il est assez difficile à dépasser, donc une position sur la piste et une bonne qualification seront primordiales. En ce qui concerne l'interaction entre les voitures, je pense qu'il est un peu plus difficile de les suivre de près (qu'avec les DPi. Ndlr). Ces autos semblent compter beaucoup sur le peu d'appui qu'elles génèrent, ce qui m'a un peu surpris. Mais nous avons quand même vu quelques dépassements et de belles passes d'armes, donc je pense que ça devrait être assez amusant de rouler sur un circuit urbain.

 

L'avantage de Cadillac sur les circuits routiers va-t-il se réduire un peu ?

Cette année, tous les compteurs sont remis à zéro. Nous avons été très forts durant la journée à Sebring, mais il semblerait que la Porsche et l'Acura aient été meilleures en fin de course. Notre voiture a semblé prendre vie à partir de la moitié d'un relais. La Cadillac (DPi. Ndlr) a toujours été considérée comme la voiture à battre à Sebring et sur les circuits urbains. C'est une voiture qui n'était pas très sensible à la hauteur de caisse. Je ne pense pas que nous verrons cette fois-ci une auto être clairement la référence sur les circuits routiers et une autre l'être sur les urbains. Je pense que la compétition sera plus ouverte partout, et j'espère simplement que nous serons du bon côté de la barrière à chaque épreuve.

 

Devez-vous faire plus attention aux contacts entre les voitures ? Pouvez-vous courir comme vous le faisiez auparavant ?

C'est assez similaire. Nous n'avons pas beaucoup d'expérience quant à ce que la voiture peut supporter en termes de contact latéral. Il y a peut-être moins de risque de voir s'envoler des appendices parce qu'il y en a moins sur des GTP. En ce qui concerne la suspension, je dirais qu'elle est au moins aussi solide que celle de la DPi. L'idée n'était pas vraiment de concevoir l'arme ultime, car le poids de la voiture est assez élevé. Je pense que c'est une voiture assez robuste.

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