Des premiers essais positifs pour le carburant vert du Super GT

Sitôt la finale Super GT de Motegi terminée, les équipes ont repris la piste sur le même tracé pour mener à bien une séance d’essais avec le nouveau carburant développé par les Allemands de Haltermann Carless. Le championnat GT japonais a présenté il y a quelques semaines sa feuille de route ‘Super GT Green Project 2030’ qui passe par l’emploi d’un nouveau carburant dès la saison prochaine. Des comparaisons ont été faites avec le carburant traditionnel.

Treize GT500 étaient en piste sur la matinée d’essais (la Nissan/Calsonic Impul championne et la Nissan/Kondo Racing manquaient à l’appel) et neuf GT300. La Nissan Z #23 de Quintarelli/Matsuda s’est montrée la plus rapide durant la matinée avec un meilleur chrono de 1:37.285. En GT300, Ryuichiro Tomita était le plus rapide sur la Nissan GT-R/Gainer en 1:46.827. La seconde séance d’essais a vu une nouvelle domination de la Nissan officielle #23 en GT500 avec un chrono de 1:37.453. En GT300, la BMW M4 GT3/Team Studie a pris l’ascendant sur la concurrence en 1:46.766.

« Pour être honnête, je n’ai pas eu le sentiment d’inconfort en utilisant le carburant neutre en carbone », a déclaré Ronnie Quintarelli, pilote de la Nissan 2 #23. « La voiture dispose d’un moteur que l’on peut qualifier « d’agressif » avec de nombreuses technologies avancées. Je pensais donc que le fait de changer de carburant entraînerait des changements importants, mais ces changements étaient si minimes que je n’aurais rien remarqué si on ne me l’avait pas dit. NISMO a déjà effectué des tests sur un banc d’essai, et nous avions déjà utilisé ce type de carburant en Super Taikyu cette année, donc je pense que nous avons pu mettre à profit les données acquises en course. »

Sakon Yamamoto, ancien pilote Super GT devenu politicien, est venu assister aux essais en compagnie de représentants du parti démocratique libéral.