Le Super GT dévoile sa feuille de route décarbonée

Comme les autres acteurs du sport automobile à travers le monde, le sport auto japonais accompagne le mouvement essentiel pour sa survie vers la diminution drastique des émissions de carbone. La Super Formula a lancé son propre plan d’action cette saison, et le Super Taikyu accueille déjà des voitures fonctionnant au carburant neutre en carbone. 

C’est au tour du Super GT d’annoncer ses initiatives, avec un plan “Green Project 2030”, qui introduira des mesures par étapes successives jusqu’à la date cible, avec l’objectif de réduire de moitié ses émissions par rapport à cette saison. 

Dès la saison prochaine, le carburant utilisé en GT500 comme en GT300 sera issu de la biomasse, fourni par la société allemande ETS. Les constructeurs ont testé les mécaniques avec ce carburant au banc d'essai durant l’année, et lundi pour la première fois les voitures ont tourné en piste, treize autos en GT500 et neuf en GT300. Les essais se sont déroulés sans incident notable, les pilotes se déclarant satisfaits à l'exception d'un certain manque de puissance attribué aux réglages perfectibles. 

L’autre initiative majeure introduite en 2023 sera la limitation du nombre de trains de pneus sur les courses de 300 km, avec cinq trains pour le sec et six trains pluie au maximum. 

A partir de 2024, le règlement technique GT500 changera dans l’optique d’optimiser la consommation de carburant, et l’allocation de pneus sera encore diminuée avec une limite de quatre trains secs et cinq trains pluie. 

La prochaine évolution est prévue pour 2027 avec un nouveau règlement technique GT500, et l’introduction souhaitée de l'hybridation dont la faisabilité est à l'étude. Le carburant de course neutre en carbone sera alors produit au Japon.