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Super GT Motegi : Tadasuke Makino met la Honda NSX Stanley en pole pour la finale du championnat

Super GT
5 nov. 2022 • 10:31
par
Pierre-Laurent Ribault
Les qualifications pour l’épreuve finale du championnat Super GT étaient cruciales et la pression à son comble pour les prétendants au titre dans les deux catégories. Le record de la piste, enfoncé en GT500 comme en GT300, témoigne de la détermination des pilotes.
Photo : GTA

GT500 

 

Le compteur de lest de performance remis à zéro pour cette dernière épreuve n’a pas bénéficié à tout le monde de la même manière. Les grands perdants de cette remise à plat ont été les cinq équipages Toyota chaussés en Bridgestone, qui ferment le classement. 

 

La Supra #14 du Rookie Racing conservait un espoir ténu dans la course au titre si elle décrochait la pole. Raté ! Avec le onzième temps, c'en est fini des chances de Kenta Yamashita et Kazuya Oshima. Les choses ne se présentent pas beaucoup mieux pour Sacha Fenestraz et Ritomo Miyata, qui partiront de la dernière ligne de grille sur la Supra KeePer TOM’S #37, aux côtés de leurs collègues Sho Tsuboi et Giuliano Alesi sur l’autre Supra TOM’S #36. La seule Toyota à tirer son épingle du jeu est la Supra WedsSport #19, qui partira de la première ligne demain grâce à la performance de ses gommes Yokohama, comme souvent cette saison durant les qualifications. 

 

Les choses se sont nettement mieux passées chez Honda, puisque Tadasuke Makino a mis la NSX GT #100 en pole position, trois autres NSX se classant dans le top 8 : la #8 ARTA et les deux voitures chaussées par Dunlop, la #16 et la #64. La déception vient de la voiture du Real Racing, la #17, meilleur espoir de la marque pour le titre, au volant de laquelle Koudai Tsukakoshi n’a pu faire mieux que le dixième temps. 

 

Chez Nissan, les deux équipages favoris pour le titre se marquent de près. Bertrand Baguette a mis la Z Calsonic Impul #12 au troisième rang, juste devant les rivaux directs, la Z Nismo NDDP #3 de Mitsunori Takaboshi qui sera au côté de la Nissan bleue en seconde ligne. La course promet d’écrire un nouveau chapitre dans le grand livre de l'affrontement des bleus contre les rouges, la saga de Nissan en Super GT. 

 

GT300 

 

Comme en GT500, la position de grille en GT300 est très importante à Motegi. Sur un circuit favorable aux GT3, la tâche était compliquée pour la Subaru BRZ, qui devait faire aussi bien que ses rivales de chez Nissan pour préserver ses chances pour le titre. La pression a été trop forte pour Hideki Yamauchi, qui s’est crashé dans le muret des stands au début de la Q2, condamnant la Subaru à la seizième place de grille. Une très rare erreur du pilote Subaru, habituellement très solide. 

Photo : ARTA

La BRZ #61 sera loin de ses deux rivales pour le titre, les Nissan GT-R GT3 Realize #56 et Gainer #10 qui occuperont la quatrième ligne de la grille avec les septième et huitième temps. La pole a été obtenue par Iori Kimura sur la Honda NSX GT3 ARTA #55 devant l’autre NSX GT3, la #18 UpGarage, et les deux AMG GT3 #4 et #65. C’est une performance d’une saveur particulière pour le team ARTA dont il se dit qu’il ne reviendra pas en GT300 la saison prochaine. Hideki Mutoh et Iori Kimura auront à cœur de finir en beauté demain, même si les regards seront tournés vers les deux GT-R GT3 en lutte pour le titre.

 

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