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WEC - ITW Nico Müller (1/2) : « La Peugeot 9X8 est fascinante »

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15 sep. 2022 • 11:15
par
Thibaut Villemant
A peine son arrivée chez Peugeot Sport officialisée, le Suisse de trente ans s'est exprimé devant la presse.
© Peugeot Sport

Pourquoi avoir choisi Peugeot pour réaliser votre rêve d'Hypercar ?

Le contact avec Peugeot établi, j'ai commencé à connaître les gens un peu mieux. J'ai pu sentir à quel point cette équipe a faim et est déterminée à aller au Mans pour gagner cette cette course. Dès lors, j'ai été très intéressé et motivé à l'idée de la rejoindre. Quand l'opportunité s'est présentée, je n'ai pas hésité longtemps. Je suis impatient de commencer ce nouveau chapitre ensemble. 

 

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Quand les discussions ont-elles commencé ?

Mon ambition depuis longtemps est de faire Le Mans. Quand l'incertitude a commencé à planer sur le programme LMDh Audi, j'ai regardé à nouveau ce qu'il se passait à droite à gauche. J'ai toujours été très ouvert, y compris avec Audi. Ils étaient d'accord pour me laisser poursuivre mon rêve avec d'autres si l'opportunité se présentait. Quand ça a commencé à être concret, j'ai trouvé un accord rapidement avec eux. Et avec Peugeot, ça n'a pas été trop compliqué non plus.

 

Avez-vous déjà essayé la Peugeot 9X8 et y a-t-il une possibilité de vous voir au départ des 8 Heures de Bahreïn ?

Non je n'ai pas encore testé la voiture. Une opportunité va-t-elle se présenter ? Nous verrons, nous sommes encore en phase de planification. J'espère avoir l'opportunité dès cette année d'essayer cette voiture spectaculaire. En statique mais plus encore sur la piste puisque j'ai pu la voir à Monza, où elle a débuté en WEC. Le plus tôt sera le mieux et j'ai bien l'autorisation de le faire si l'opportunité se présente. Pour Bahreïn je ne sais pas. Mais ça n'a pas de sens d'y aller juste faire une course si vous n'êtes pas prêt. Ça va donc dépendre des circonstances. 

© Peugeot Sport

A quel point votre expérience du DTM peut-elle vous aider ?

Beaucoup de pilotes ayant roulé dans une voiture répondant à la réglementation Class 1 (ex-réglementation commune Super GT-DTM. Ndlr) disent que les Hypercar sont assez semblables. Je m'attends donc à ce que l'expérience que j'ai emmagasinée durant toutes ces années m'aide à être dans le rythme plus rapidement avec la 9X8. D'un autre côté, j'aime les défis et devoir m'adapter. Mais sur le plan de la performance, utiliser ce que vous avez déjà appris vous aide à accélérer votre processus d'apprentissage et je pense que mes expérience en Class 1 et LMP2 vont m'aider.

 

Est-ce le plus gros défi de votre carrière ?

L'an prochain, ce sera la course du centenaire des 24 Heures du Mans, la plus grosse épreue qui existe sur cette planète. Je vis pour ce sport donc avoir la chance d'y être et de pouvoir me battre pour la victoire au général, c'est évidemment l'un des plus gros défis qu'il m'ait été donné de relever.

 

Comment avez-vous réagi quand vous avez découvert cette voiture sans aileron ?

Elle est fascinante. Je ne suis plus neutre aujourd'hui, mais honnêtement c'est l'une des plus belles Hypercar et l'une des plus reconnaissables. Elle est totalement dans l'esprit du règlement Hypercar. Ce n'est pas juste un prototype, on voit que c'est une Peugeot, qu'elle a l'ADN de la marque. Et elle a ce concept qui la rend si particulière. J'ai hâte de pouvoir la conduire et non plus uniquement de l'admirer. 

© Peugeot Sport

Comment jugez-vous ses deux premières courses ?

J'étais été à deux garages de celui de Peugeot à Monza et j'ai pu voir à quel point ce projet suscite la curiosité. Forcément, étant en discussions, j'ai suivi ça de près. Mettre tout l'équipe dans les conditions de course à Monza était une bonne chose. Le faire le plus vite possible est toujours une bonne chose. A Fuji, on a pu voir qu'un palier de taille avait été franchi. En termes de fiabilité et sur le plan opérationnel, c'est bien mieux. Et je pense que la voiture a le potentiel pour performer et gagner. Ça me donne beaucoup de confiance quant au fait qu'à la fin de l'année en cours et surtout au début de la saison prochaine, nous serons en bonne position pour nous battre aux avant-postes.

 

Avez-vous eu l'occasion d'en parler avec Sébastien Bourdais, votre équipier en WEC chez Vector Sport ?

Bien sûr. Il a une belle histoire avec la marque, et c'est quelqu'un pour qui j'ai énormément de respect. J'ai l'honneur de partager le volant avec lui cette saison en LMP2. Nous avons noué une belle relation et je lui ai donc logiquement posé des questions et lui ai demandé des conseils.

 

Vous disputerez donc la Formule E avec Abt et le WEC avec Peugeot. Redoutez-vous ce double programme ?

Ce sera intense, c'est certain. Mais si vous êtes bien préparés, c'est facile. La FIA sait que beaucoup de pilotes font les deux championnats, donc nous avons confiance en le fait qu'il n'y aura pas trop de problèmes. J'ai confiance en la possibilité de répondre aux souhaits de mes deux partenaires.

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