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WEC / 6 H. de Fuji – Toyota intouchable à domicile

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11 sep. 2022 • 10:04
par
Thibaut Villemant, à Fuji
Sur leur sol, les deux GR010 Hybrid ont dominé la course de la tête et des épaules, et particulièrement l'une des deux... tout comme les vainqueurs des trois autres catégories.
© Toyota

De bataille il n'y eut point. Pas même entre les deux GR010 Hybrid, hormis durant la première heure. Dès les premières minutes de course, une hiérarchie claire s'est établie, à savoir les deux Toyota devant, l'Alpine à distance raisonnable derrière et ensuite les Peugeot.

 

Entre les deux nippones, c'est le set up qui a fait la différence. La n°8 de Sébastien Buemi-Brendon Hartley-Ryo Hirakawa martyrisant moins ses gommes que la voiture sœur, elle a pris le dessus dès le deuxième relais. Par la suite, l'écart n'a cessé de se creuser, pour dépasser la minute en fin d'épreuve.

 

Derrière, la Peugeot 9X8 n°94 s'est bien installée au troisième rang pendant un temps, grâce à des tours de sortie et de rentrée non optimaux pour l'Alpine lors du premier passage par les stands. Cette dernière reprendra son bien rapidement avant de s'échapper une fois Nicolas Lapierre au volant.

© Peugeot Sport

Mais ça, ce n'est qu'anecdotique pour Peugeot à côté des soucis de fuite d'huile ayant touché les deux lionnes, la n°94 d'abord puis la n°93. À chaque fois, l'équipe française a dû rentrer l'auto dans le box pour procéder aux réparations.

 

En LMP2, WRT a dominé son sujet, tout en restant longtemps sous la menace des deux Oreca du Jota, qui ont même semblé plus frugales que leur adversaire belge. Sean Gelael, Robin Frijns et le « pigiste » Dries Vanthoor s'imposent donc pour une vingtaine de secondes devant la n°38 de Will Stevens-Antonio Félix da Costa-Roberto Gonzalez, suivie par la n°28 de Ed Jones-Oliver Rasmussen-Jonathan Aberdein. Le second cité a pourtant dû s'employer pour repoussé Norman Nato, qu'il ne devance finalement que de 0''5.

 

Le quinté de tête est donc complété par Nato-Andrade-Habsburg (Realteam by WRT n°41) et Lynn-Pierson-Jarvis (United n°23). En LMP2 Pro/Am, la victoire est revenue à l'Oreca n°83 inscrite par AF Corse et emmenée par François Perrodo-Nicklas Nielsen-Alessio Rovera. Le trio profite de ce bon résultat pour reprendre les rênes du classement général. 

© WRT

En GTE Pro, pour une fois, de suspense il n'y eut pas non plus. Hormis entre les deux Ferrari. Mais la n°51 de James Calado-Alessandro Pier Guidi jouant le titre Pilotes, décision a été prise de la laisser gagner alors que la n°52 de Miguel Molina-Antonio Fuoco était plus rapide.

 

Kévin Estre et Michael Estre limitent la casse en terminant troisième sur la Porsche 911 RSR-19 n°92. La voiture sœur est elle quatrième malgré un drive-through pour abus des limites de la piste. Quant à la Corvette, pénalisée pour la même raison en début d'épreuve, elle a également failli tomber en panne d'essence au moment de rejoindre pour la première fois son stand, qu'elle a rallié poussée par les mécaniciens.

© Ferrari

Enfin, pas vernie à Monza, TF Sport a repris sa marche en avant au Japon pour reprendre le large aux championnats GTE Am. Henrique Chaves, Marco Sorensen et Ben Keating imposent leur Aston Martin n°33. Ils devancent une étonnante équipe Iron Dames et son trio Michelle Gatting-Rahel Frey-Sarah Bovy, qui signent leur deuxième deuxième place de rang en WEC. Bravo également au D'Station Racing, qui s'offre un podium à domicile avec son Aston Martin n°777 confiée à Fujii-Hoshino-Fagg.

 

Pour tout savoir et comprendre de cette édition 2022 des 6 Heures de Fuji, restez connectés à Endurance-Info. Quant à la prochaine et dernière manche de la saison, elle est programmée le 12 novembre, sur le Circuit International de Sakhir, à Bahreïn. Une course qui s'annonce fort intéressante, puisqu'aucun titre n'a encore été décerné.

 

Le classement de la course est ici

 

 

Commentaires (3)

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CLOCLO31

11 sep. 2022 • 12:15

Victoire Toyota logique et indiscutable : Dominée par la n°7 depuis plusieurs saisons, l'équipage de la 8 a retrouvé des couleurs ( effets du changement de pilote japonais?)
Débuts en compétition difficiles pour Peugeot : il faut attendre d'avoir les temps moyens au tour pour se faire une idée mais on s'attendait quand même à mieux
Belle course en LMP2, comme d'habitude

dmeyers

11 sep. 2022 • 13:52

0.38 d'écart entre le meilleur temp Peugeot et Toyota en course.

vvf36

11 sep. 2022 • 14:47

Course très fluide, très propre. D'où les écarts se faisant naturellement.
Encore un peu de boulot chez Peugeot mais cela me paraît normal. (Je serai plus critique à part de Sebring 23).

S'il vous plaît, une balance correcte Toy/Alpine pour la finale à Bahreïn ?