WEC / 6 H. de Fuji – H1 : Toyota bien en place

C'est à 11h heure locale, sous un ciel dégagé et un Mont-Fuji bien visible, qu'est partie l'édition 2022 des 6 Heures de Fuji. Une fois n'est pas coutume, c'est Kamui Kobayashi qui a pris le départ sur la Toyota n°7. À l'extinction des feux, le Japonais a conservé l'avantage de sa pole position devant son compagnon d'écurie Sébastien Buemi, habituel « starter » sur la GR010 Hybrid n°8.

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Si le classement n'évolue guère en Hypercar, Steven Thomas (Oreca n°45 / Algarve Pro Racing) se rate au freinage à l'abord du troisième secteur et envoie Jonathan Aberdein (Oreca n°28 / Jota) en tête-à-queue. Voulant rattraper son retour, le Sud-Africain partira à nouveau en toupie quelques instants plus tard, quand son rival américain est contraint de passer par la case stand pour réparer la conséquence – ou l'origine ? - de son tout-droit. Il en repartira après 40 minutes de course... puis y reviendra pour observer un stop & go d'une minute. 

Aligné sur la Ferrari 488 GTE n°60 d'Iron Lynx, Claudio Schiavoni part également la faute mais sans gravité, dans une catégorie GTE Am dominée en début de course par Sarah Bovy, deuxième des qualifications hier sur la 488 GTE n°85 de Iron Dames. Après 20 minutes de course, la Belge doit s'incliner devant deux Aston Martin, la n°98 de Northwest emmenée par David Pittard, qui doit lui même céder devant la Vantage AMR n°777 de D'Station Racing du local Tomonobu Fujii.

En GTE Pro, Nick Tandy est obligé de tout donner pour tenter suivre le rythme des Porsche et autres Ferrari 488 GTE... au point d'écoper d'un drive-through pour non respect des limites de la piste. Une sanction également infligée quelques minutes plus tard à Gianmaria Bruni, sur la 911 RSR-19 n°91, alors troisième.

Devant, les deux GR010 prennent la poudre d'escampette, Kobayashi conservant l'avantage sur Buemi. S'il a tenu le rythme pendant quelques tours, Negrao ne peut que constater la supériorité des Toyota. Quant aux Peugeot, elles ont très vite décroché. Le duel interne tourne à l'avantage de la n°94 de James Rossiter, « JEV » étant à la peine, se plaignant de la balance de l'auto.

A l'issue de la première heure de course et après la première salve de ravitaillements, Kobayashi (Toyota n°7) mène la danse avec une petite poignée de secondes d'avance sur Buemi (Toyota n°8). À la troisième place, on retrouve James Rossiter (Peugeot n°94), qui a réussi à prendre l'avantage sur Negrao (Alpine n°36), dont l'arrêt a été 2'' plus long, et dont les tours de rentrée et de sortie n'ont pas été optimaux. Vergne (Peugeot n°93) ferme lui la marche en Hypercar.

En LMP2, c'est WRT qui a pris le meilleur envol. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, au terme de la première heure, c'est Aberdein (Jota n°28) qui pointe au sommet de la hiérarchie devant Sean Gelael (WRT n°31), Louis Delétraz (Prema n°9) et Gonzalez (n°38 Jota).

François Perrodo (AF Corse n°83) domine lui le LMP2 Pro/Am devant François Hériau (Ultimate n°35) et Steven Thomas (Algarve Pro Racing n°45).

En GTE Pro, Ferrari a pris l'avantage, Miguel Molina (488 GTE n°52) ayant réussi à dépasser Kévin Estre (Porsche n°92), qui est maintenant à 7'' de la Ferrari de tête: la n°51 de James Calado. Ayant écopé d'un drive-through, la Porsche n°91 et la Corvette n°64 sont déjà à plus de trente secondes.

Enfin, les trois Aston Martin monopolisent le tiercé de tête du GTE Am, la n°98 de Northwest AMR devançant la n°777 de D'Station Racing et la n°33 de TF Sport. Les Iron Dames, de leur côté, sont toujours bien installées dans le quinté de tête, à la quatrième place de la catégorie.

Classement à l'issue de la première heure :