TDS Racing, déjà 11 ans en LMP2 !

Déjà 11 ans ! L'aventure TDS Racing en Endurance a débuté au Paul Ricard en 2011. Elle est loin l'époque de la petite équipe arrivant de la Renault Megane Trophy sur la pointe des pieds. Au fil des saisons, l'écurie montpelliéraine s'est forgée une belle réputation dans le paddock, aussi bien en ELMS qu'en WEC.

Avec ses 10 participations aux 24H du Mans en LMP2, l'équipe dirigée par Xavier Combet et Jacques Morello a plusieurs histoires à écrire cette année : le projet Vaillante, le retour de Mathias Beche dans l'équipage, le come-back en ELMS. 

Le 26 janvier 2011, TDS Racing annonce son arrivée en Endurance avec une Oreca 03 confiée à Pierre Thiriet et Mathias Beche. Une nouvelle aventure commence. La suite, tout le monde la connaît. TDS Racing fait maintenant partie des équipes de pointe en Endurance. Pour son retour sur la scène européenne, on parle de TDS Racing x Vaillante sur un programme de deux ans. Xavier Combet, copropriétaire de l'équipe, a fait appel à sa mémoire pour revenir sur les débuts de TDS Racing en LMP2. 

Que de temps passé depuis 2011...

"On arrivait dans un monde qui nous était totalement inconnu. Nous sommes arrivés pour les débuts de l'Oreca 03 avec une victoire dès notre deuxième course dans la discipline à Spa dans le cadre de l'Intercontinental Le Mans Cup. C'était assez incroyable. Les autres font un splash en fin de course, on ne s'arrête pas et on l'emporte avec plus de 40s d'avance."

Ce projet en Endurance était murement réfléchi ? 

"On était à l'écoute d'un tel programme mais il fallait que tout soit réuni pour y aller vraiment. Avant d'opter pour l'Oreca 03, nous avons eu des discussions avec Pescarolo pour avoir une LMP2. Le plan initial était de faire rouler Pierre Thiriet, qui était avec nous en Renault Megane Trophy, en Formula Le Mans pour l'emmener jusqu'aux 24H. Finalement, la décision a été prise d'aller directement en LMP2 avec une place de vice-champion dès 2011. Dès le début, on voulait s'inscrire dans la durée en Endurance."

C'était encore l'époque de l'insouciance ? 

"Nous avions une détermination sans faille en étant la petite équipe face aux structures rompues à la discipline. Le noyau de l'équipe ne comptait pas ses heures. Nous étions huit personnes dans l'équipe. Maintenant, chaque personne a sa propre spécialité. Avant, tout le monde touchait à tout. Il y avait encore ce côté puriste avec un brin d'insouciance. Est-ce de l'insouciance de se dire que tu ne peux pas faiblir ? Nous avions la volonté et la capacité de bien faire sans en avoir les codes. Tout le monde a appris : le promoteur, les équipes, les constructeurs, les médias. On peut être fier de la qualité du paddock que l'on a ici."