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Sébastien Bourdais (Cadillac Racing) : "Pas mal pour un vieux..."

IMSA
18 mar. 2022 • 16:17
par
lmercier
C'est la Cadillac #01 qui s'élancera en pole des 12 Heures de Sebring demain. Sébastien Bourdais a fait parler l'expérience sur le tracé bosselé floridien.

Il vient de fêter ses 43 ans il y a quelques jours mais il n'a rien perdu de sa pointe de vitesse. Sébastien Bourdais s'est offert la pole des 12 Heures de Sebring au volant de la Cadillac DPi-V.R alignée par Cadillac Racing. Son temps de 1:45.166, le meilleur chrono établi par une DPi à Sebring, ne sera pas battu puisque 2022 marque la dernière année des DPi en IMSA.

 

Le coéquipier de Renger van der Zande et Ryan Hunter-Reay, qui peut décrocher un troisième succès à Sebring, s'est rappelé au bon souvenir de la concurrence. Beaucoup l'attendaient chez Peugeot en Hypercar mais c'est finalement Cadillac qui lui permet de s'exprimer dans la catégorie reine de l'IMSA. Comme l'a dit lui-même avec un large sourire après sa pole : "pas mal pour un vieux !" 

 

"Nous avons une auto performante depuis hier soir", a déclaré Sébastien Bourdais à Endurance-Info. "Le vent s'est levé et j'ai eu pas mal de survirage durant la qualification. Lors de mon premier tour, le 45.1 m'a quelque peu surpris. Ensuite, j'ai vite perdu les pneus arrière. Il va donc falloir qu'on travaille pour avoir plus de sécurité sur les longs runs. On ne s'attendait pas à avoir une auto aussi vive."

Avec quatre Cadillac dans le top 5 en qualif', le prototype américain répond présent sur un tracé bosselé qui lui convient bien : "Les pistes bosselées et le tracés urbains conviennent bien à la Cadillac qui est moins sensible sur les changements de hauteur de caisse. On arrive à rester plus souple que la concurrence. Nous avons des courses où il faut qu'on gagne et d'autres où on doit limiter les dégâts." 

 

En course, le trafic sera un élément clé, surtout avec 53 autos, ce que confirme le pilote Ganassi : "On a vu à Daytona que le trafic était compliqué et ce sera également le cas ici à Sebring. La piste est bien plus étroite et on ne peut pas dépasser facilement. Avant, il y a avait deux plateaux GT avec GTLM et GTD. Maintenant, on doit faire face à 28 GT d'une seule et même catégorie qui se suivent les unes derrière les autres. Tu prends forcément plus de risque que ce que tu souhaites. De plus, tu perds de l'aéro quand tu suis quelqu'un. C'est dur de placer le curseur du niveau d'agressivité à avoir dans le trafic." 

Quatorzième des 24 Heures de Daytona, la Cadillac #01 a le potentiel pour s'imposer mais elle n'est pas la seule à vouloir cette victoire. "Il faut tout mettre en place sur les courses de 12h et 24h", explique le Sarthois. "A Daytona, nous étions dans le coup mais nous n'avons pas montré ce que nous voulions montrer. On tient à hisser haut le drapeau Cadillac, surtout que l'équipe porte le nom de Cadillac Racing. Les autres Cadillac ont elles aussi un bon coup à jouer. Pipo (Derani) est toujours très véloce à Sebring sur la #31. Les Cadillac pour la victoire ne manquent pas. Il y a tout de même une chose qu'on ne m'enlèvera pas, c'est le meilleur chrono d'une DPi à Sebring (rires)..." 

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