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Sebring, le circuit 'drive to survive'

IMSA
16 mar. 2022 • 0:30
par
lmercier
Les 12H de Sebring représentent un challenge pour les pilotes. Après Daytona, le tracé de Sebring met à mal le physique et le mental. Il faut donc être préparé pour bien appréhender le deuxième rendez-vous sur un circuit bosselé de 6 km situé sur un ancien aéroport militaire.

Drive to survive ! Ce titre du documentaire Netflix sur la Formule 1 peut également servir aux 12H de Sebring. Pour beaucoup de pilotes, la classique floridienne est considérée comme la plus exigeante du calendrier IMSA. Les pilotes doivent se préparer mentalement et physiquement à disputer une course qui comprend un pilotage de jour et de nuit.

 

« Lorsque nous courons à Daytona, vous pouvez être dans la voiture pendant trois heures, trois heures et demie, mais c’est plus exigeant d’être dans la voiture pendant une heure à Sebring », a déclaré Renger van der Zande, pilote de la Cadillac DPi-V.R #01 de Chip Ganassi Racing. « Bien sûr, il y a la piste, mais aussi les températures. C’est la partie la plus difficile. Heureusement, nous avons eu deux mois pour nous acclimater et nous entraîner à la chaleur. »

 

Même si Daytona et Sebring sont distants de seulement 230 km, les écarts de température peuvent être assez importants entre janvier et mars, d’autant plus que Daytona est en bord de mer et Sebring au milieu des terres. Le facteur physique est primordial pour attaquer de la meilleure des façons les 12H de Sebring sur un circuit deux moins moins long que le Daytona International Speedway. Le virage 17 est celui qui demande le plus de cœur.

 

« Sebring est éreintant ! », précise Earl Bamber, qui roule sur la seconde Cadillac/Chip Ganassi Racing. « C’est le circuit le plus difficile du calendrier. Il fait chaud et il y a des bosses. A titre de comparaison, Daytona est facile. Sebring est difficile sur tout le tracé. C’est plus un sprint, donc beaucoup plus dur dans ce sens. Je dirais que tout le monde s’entraîne pour aller à Sebring. »

 

Certains pilotes participent à des marathons, d’autres des triathlons. C’est notamment le cas de Ricky Taylor, qui roule sur l’Acura ARX ARX-05 familiale : « Vous faites de la gym et votre cardio à la maison. Vous débutez toujours votre saison en grande forme selon les mesures normales, mais pour ainsi dire, vous n’êtes pas vraiment en forme. C’est différent quand vous conduisez la voiture de course. Cet écart entre Daytona et Sebring est le moment où vous essayez de vous remettre en forme à la maison. »

 

« La partie la plus compliquée est de ne pas piloter durant plusieurs semaines après Daytona », explique van der Zande. « Donc, être en forme en ce qui concerne votre mémoire musculaire et votre réaction est difficile. Certains pilotes font du karting, d'autres du travail de simulation. »

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