Auto

Côme Ledogar (Spirit of Race) : "Disputer l'Asian Le Mans Series est du pur bonheur"

Featured
Asian Le Mans Series
23 nov. 2018 • 6:58
par
lm@endurance-info.com
2018 est l'année de la diversité pour Côme Ledogar. Outre son programme Blancpain GT Series Endurance sur une McLaren 650S GT3 qui comprenait en plus trois manches de l'Intercontinental GT Challenge, le champion 2016 a roulé en IMSA sur une Acura, aux 24 Heures du Mans sur une Ligier JS P217, aux 24 Heures de Dubai sur une Porsche 911 Cup MR II, sans oublier un retour en Porsche Carrera Cup France pour la finale et des débuts en rallye sur une Citroën DS3 R5. Pas question d'intersaison cet hiver pour l'une des références de la catégorie GT3 qui dispute l'Asian Le Mans Series sur la Ligier JS P2/Spirit of Race en compagnie de Pipo Derani et Alexander West. De quoi prolonger le plaisir d'une saison bien remplie..."En début d'année, j'avais un contrat de seulement six courses", nous a confié Côme Ledogar à Shanghai pour l'ouverture de la saison Asian Le Mans Series. "Finalement, la saison 2018 a été bien remplie avec 15 week-ends de course, contre tout de même 25 ces dernières années. J'ai réussi à meubler l'année en roulant sur de très belles courses telles que Dubai, Daytona et Bathurst. Il y a maintenant l'Asian Le Mans Series qui vient se greffer et j'en suis ravi." Vainqueur de sa catégorie aux 24 Heures de Dubai au volant d'une Porsche 991 Cup MR II/Tsunami RT avec une très belle 6e place au général, le reste de l'année a été plus compliqué sur le plan des résultats même si à chaque fois la pointe de vitesse était là. Si le programme 2019 n'est pas encore décidé, l'envie de poursuivre en GT3 est clairement là : "Continuer en GT3 est ma priorité car ma place est là. J'ai débuté en 2013 aux 24 Heures de Spa chez Hexis et je prends toujours autant de plaisir à rouler dans la catégorie. Rouler en GT3 est ce que je connais le mieux. Même si les résultats 2017 n'ont pas été faciles, j'ai pris beaucoup de plaisir. L'Intercontinental GT Challenge serait mon programme favori car le championnat est aussi beau que l'est la Blancpain GT Series mais là c'est sur tous les continents. C'est quelque chose qui me motive. Rouler à nouveau en Blancpain GT Series et en IMSA font aussi partie des envies." Le passage du "permis" VLN fait aussi partie des objectifs pour 2019, comme un retour à Bathurst en février prochain.En attendant un retour en GT, Côme Ledogar débute ce week-end en Asian Le Mans Series sur la Ligier JS P2/Spirit of Race. C'est d'ailleurs lui qui est à l'origine du programme : "Je travaille depuis trois ans avec Alex (West). Il voulait rouler en prototype avant de viser Le Mans, mais cela n'avait pas pu se faire jusqu'à maintenant. On a donc mis en place ce projet asiatique avec Spirit of Race qui faisait déjà rouler une Ligier l'an passé avec Pipo (Derani). Alex connaissait l'équipe pour avoir roulé cette saison en International GT Open. Tous les éléments étaient donc réunis pour que le programme se fasse. Rouler avec Pipo et Alex est un régal." "Disputer l'Asian Le Mans Series est du pur bonheur", poursuit le Lyonnais. "L'équipe est vraiment top et je pense qu'il y a un bon coup à jouer sur des courses de quatre heures. Le Mans reste l'objectif d'Alex et décrocher l'invitation accentuerait l'idée d'y être en 2019. Pour ma part, je connais uniquement Sepang pour y avoir roulé en Intercontinental GT Challenge. La saison s'annonce relevée avec de très bons équipages."Après la Ligier JS P217 au Mans, Côme Ledogar découvre le précédent modèle : "La JS P2 est plus facile que la nouvelle avec un comportement plus joueur."La nouveauté de l'année a été le Rallye du Mont-Blanc sur une Citroën DS3 R5. "J'ai vraiment pris mon pied en rallye", s'exclame Côme. "C'est totalement différent de ce que j'ai connu jusqu'à maintenant mais j'ai vraiment adoré. Je découvrais la discipline, l'auto, les notes et mon copilote disputait lui aussi son premier rallye. Je vais tout mettre en oeuvre pour être au départ des deux premières manches du Championnat de France 2019 au Touquet-Pas-de-Calais et aux Lyon-Charbonnières-Rhône en GT ou R5. Si le programme n'arrive pas à se concrétiser, alors pourquoi pas rouler en historique..."  

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article